Imbroglio total du côté d’Hollywood. Quelques mois après la sortie Olympus has Fallen ou La Chute de la Maison-Blanche chez nous, voilà que débarque White House Down, et là les traducteurs sont bien embêtés. Même trame narrative : des terroristes assiègent la Maison-Blanche et un boy-scout doit sauver le Président. Un type au mauvais endroit, au mauvais moment… l’ombre d’un certain John McClane plane.
Du Die Hard, White House Down en regorge. Un héros en marcel blanc, une ex-femme, des passages dans des conduits, des explosions, et des séquences totalement surréalistes, il manque juste à Channing Tatum le charisme d’un Bruce Willis. Roland Emmerich s’éclate et nous livre un divertissement pur jus sans oublier de se faire de la publicité au passage.
Certes le réalisateur d’Independence Day ne cherche pas à voler bien haut, enchaîne les scènes d’action parfois totalement absurdes – telle la course-poursuite dans les jardins présidentiels -, mais garde continuellement un second degré totalement assumé. White House Down joue à fond la carte de la surenchère et on en redemande.
White House Down est en salles depuis le 4 septembre