Le film White House Down de Roland Emmerich sous le signe du déjà-vu… Mais que fait Hollywood ?
Imbroglio total du côté d’Hollywood. Quelques mois après la sortie d’Olympus has Fallen (ou La Chute de la Maison-Blanche chez nous), voilà que débarque White House Down, et là les traducteurs sont bien embêtés. Même trame narrative : des terroristes assiègent la Maison-Blanche et un boy-scout doit sauver le Président. Un type au mauvais endroit, au mauvais moment… l’ombre d’un certain John McClane plane.
Du Die Hard, ce long-métrage en regorge. Un héros en marcel blanc, une ex-femme, des passages dans des conduits, des explosions, et des séquences totalement surréalistes, il manque juste à Channing Tatum le charisme d’un Bruce Willis. Roland Emmerich s’éclate et nous livre un divertissement pur jus sans oublier de se faire de la publicité au passage.
Certes le réalisateur d’Independence Day ne cherche pas à voler bien haut, enchaîne les scènes d’action parfois totalement absurdes – telle la course-poursuite dans les jardins présidentiels -, mais garde continuellement un second degré totalement assumé. White House Down joue à fond la carte de la surenchère et on en redemande.
Fiche technique
Réalisation : Roland Emmerich
Casting : Channing Tatum, Jamie Foxx, Maggie Gyllenhaal
Date de sortie : 4 septembre 2013
Synopsis : Membre de la police du Capitole, John Cale vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des États-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’un groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier…