Noël a beau être passée, il n’est jamais trop tard pour se faire un petit plaisir de dernière minute. Et ça tombe bien, En Eaux Troubles vient de débarquer dans les rayons.
Si tu as lu notre critique de En Eaux Troubles, tu sais qu’on n’a pas trouvé le film parfait, loin de là. Trop sérieux, trop tout public, il ne tient pas toutes ses promesses malgré un concept qui se prêtait au divertissement orgasmique. Pourtant, avec le recul, on l’aime ce long-métrage de Jon Turteltaub et on a pris plaisir à le revoir, au moins pour trois raisons.
1 / Jason Statham
C’est évidemment LA raison de nos présence sur le canapé, le pop corn à la main. On sait que le bonhomme ne plaît pas à tout le monde, mais son côté brut de décoffrage à qui on ne la fait pas nous donnera toujours le sourire. Pour qui a grandi dans les années 80-90 avec ses stars de films d’action bodybuildées qui n’avaient rien à faire de la bienséance ou de la diplomatie, Jason Statham est un peu le dernier des Mohicans. Ce n’est pas pour rien que c’est la seule figure d’action actuelle qu’on retrouve parmi les anciens dans Expendables. Loin de faire des films familiaux comme Dwayne Johnson ou se prendre au sérieux comme Vin Diesel, notre Jason serre les dents et casse des mâchoires dans des œuvres d’auteurs comme Hyper Tension ou Le Flingueur 2 sans jamais tomber dans le DTV bas de gamme à la Steven Seagal. Statham, c’est la nostalgie, l’actioner d’un autre temps qui se fiche de ce qu’on peut penser de lui et c’est pour ça qu’on l’aime.
2 / La scène finale de En Eaux Troubles
On n’est pas là pour te spoiler la fin si tu ne l’as pas vu, mais il faut bien comprendre que si En Eaux Troubles se retrouve à faire du premier degré à de trop nombreuses reprises, sa séquence finale vaut à elle seule le prix du billet (ou de la disquette dans le cas présent). Dans un délire what the fuck over the top, le métrage assume enfin son pitch et nous livre un dernier duel ridicool au possible. On est dans l’excès, on est dans la série Z, on est dans un nouveau Peur Bleue. Si le film s’était autant assumé depuis le début, il était dans notre top de l’année.
3 / Meg
On a beau dire que ce n’est pas la taille qui compte, quand En Eaux Troubles te ramène un requin préhistorique de 23 mètres de long, ça donne envie. Parce que question squales, Hollywood nous aura tout fait, surtout du côté de The Asylum, grand spécialiste du film de requin volant, fantôme, des montagnes, à deux têtes, etc., et qu’on ne va pas se mentir, on en a jamais assez. Alors quand le budget y est et qu’il y a un certain chauve (voir point numéro 1), même si ce n’est pas ce qu’on attendait on se doit de signer… encore. Oui, on est faibles.