Pompéï est un péplum réalisé Paul W.S. Anderson. Notre avis sur ce film sorti en février 2014.
Pompéï s’annonçait comme l’un des beaux péplums de cette année 2014. Manque de bol, Paul W.S. Anderson s’est raté. Pas complètement, mais il s’est raté quand même.
Les ingrédients du cocktail de base étaient pourtant les bons. Une page de l’Histoire de l’Empire Romain avec une catastrophe naturelle au bout. Et les centaines de morts qui vont avec. Un acteur qui a de la gueule (Kit Harrington, le Jon Snow de Game of Thrones pour ceux qui connaissent), une histoire d’amour, des combats de gladiateurs, une amitié, et un vilain méchant qu’on veut vite (mais pas trop quand même) voir mourir.
Le film se lance bien, avec sa dose de testostérone, de regards langoureux, de musique bien sentie. Mais, tout va très vite et le résultat est assez bâclé. Les gladiateurs deviennent rapidement amis, les tourtereaux sont des amoureux transis en deux, trois regards maximum. Au final, le meilleur reste ce bon vieux Kiefer Sutherland dans son rôle du vilain sénateur romain.
La colère du volcan clôture le film, et c’est peut-être elle qui le sauve. Pompéï reste une jolie réussite visuelle. Mais si c’est la catastrophe qui a marqué l’Histoire, le long-métrage lui, devrait vite tomber aux oubliettes.
Juste avant l’explosion
En l’an 79, la ville de Pompéi vit sa période la plus faste à l’abri du mont Vésuve. Milo, esclave d’un puissant marchand, rêve du jour où il pourra racheter sa liberté et épouser la fille de son maître. Or celui-ci, criblé de dettes a déjà promis sa fille à un sénateur romain en guise de remboursement… Manipulé puis trahi, Milo se retrouve à risquer sa vie comme gladiateur et va tout tenter pour retrouver sa bien-aimée. Au même moment, d’étranges fumées noires s’élèvent du Vésuve dans l’indifférence générale… Dans quelques heures la ville va être le théâtre d’une des plus grandes catastrophes naturelles de tous les temps.
Article écrit par Mickey Knox