Le top séries 2019 de Emeric
Love, Death and Robots
Un concept génial qui permet une infinité de possibilités. Des épisodes qui sont soit des claques folles, soit des délires tellement poussés que ça frise le génie. Le tout étant une vraie ode à l’animation et un incroyable champ d’expérimentation pour Fincher (encore) et son ami Tim Miller. On en redemande.
Sex Education
Très certainement la série la plus décomplexée et drôle de cette décennie. Elle brise des tabous, nous les jettes dans la face, et en rigole avec une telle bienveillance que ça fait du bien. Parce que oui, le sexe c’est pas forcément toujours aussi glamour qu’on veut nous le faire croire, et c’est bien d’en rigoler. Etant extrêmement ludique, les jeunes découvrant la sexualité devraient regarder cette série. Le show le plus attachant de cette cuvée 2019.
The Boys
Parce qu’à l’heure du succès sans limite du MCU, qu’on sait apprécié, voir des surhumains aussi subversifs ça fait sacrément du bien… Enfin on se comprend : on est bien loin du style crado mais gentillet de Deadpool. Là ce sont tous des salauds, c’est violent, moralement plus que douteux, bref une bonne grosse claque dans la tronche des archétypes super-héroïques. Rafraîchissant, on attend impatiemment la suite.
Le flop séries 2019 de Emeric
Game of Thrones (saison 8)
Comment gâcher une série exceptionnelle pendant 7 saisons et demie en seulement 4 épisodes. Des raccourcis en veux-tu en voilà, des grosses ficelles dignes de la CW, des personnages qui changent de mentalité comme de chemise, des incohérences dans la mise en scène… Je propose qu’on mette dorénavant dans le Larousse officiel au mot « Bâcler » la définition suivante : la saison 8 de GoT.
The Gifted (saison 2)
Je dois faire un aveu, je suis pas aller au bout de toute la saison. Peut-être m’infligerais-je cette douleur un jour, mais pour le moment je ne suis pas encore prêt. La saison 1 était bien, mais celle-là est d’un ridicule… Tous les personnages sont insupportables. Le scénario ne fait que traîner et répéter les situations. Les retournements sont de véritables pétards mouillés et la mise en scène cache-misère rend la série pathétique. Plus cheesy tu meurs. Année difficile pour les mutants, on en serait presque rassurer du rachat et de l’annulation par Disney.
Marvel’s Jessica Jones (saison 3)
Alors bon, c’est pas mauvais en soit, une fois passé les 3 premiers épisodes. C’est même meilleur que la saison 2. Mais c’est pas exceptionnel non plus… On est loin de style accrocheur de la première, qui avait le mérite d’avoir Killgrave. Là les antagonistes sont pas foufou, mention spéciale à Trish qui vire dans le folie aussi vite que Daenerys. Tandis que le personnage de Jessica tourne un peu en rond. On en attendait plus de la seule série Marvel/Netflix qui avait la chance de se conclure. Tant pis.