Dans la trilogie Klapisch, je demande Les Poupées russes. 3 ans après L’Auberge espagnole, nous retrouvons toute notre bande de jeune, mais cette fois, non pas en Espagne, mais en Russie.
Dans Les Poupées russes, nos protagonistes ont vieilli. Ils ont maintenant la trentaine alors où en sont-ils dans leur vie depuis la dernière fois qu’on les avait vus ? Une chose est sure, ils ont muri. Leur innocence est loin maintenant et on les voit galérer à vivre cette vie d’adulte qu’est la leur désormais.
Dans ce deuxième voyage initiatique de Xavier, on le voit se poser des questions sur ses sentiments, mais également gâcher, presque impunément, sa relation naissante par peur de voir passer sous son nez, une meilleure occasion. Qui n’a pas déjà vécu ça au moins une fois dans sa vie ?
Les Poupées Russes est sans doute le volet détenant le plus de romantisme. Est-ce parce qu’il y a un mariage ? Peut-être. Mais il ne fait aucun doute que ce deuxième film centre son histoire sur les relations amoureuses avant tout.
Fiche technique
Réalisation : Cédric Klapisch
Avec : Nathalie Marchak, Jean-Louis Barcelona, Romain Duris
Date de sortie : 15 juin 2005
Synopsis : Xavier a 30 ans. Il a réalisé son rêve d’enfance, il est devenu écrivain, mais il semble quand même un peu perdu. Il a quelques problèmes avec sa banquière. Il a également des réticences à se fixer avec une fille et enchaîne les aventures amoureuses avec inconséquence. Xavier est contraint de continuer son travail à Londres, puis à Saint-Pétersbourg. Ces nouveaux voyages lui permettront peut-être de réconcilier le travail, l’amour et l’écriture.
Critique écrite pas Alexia Pepin