Keanu Reeves est une énigme. L’homme aime surprendre en « explorant différents genres » et le prouve d’un film à l’autre. Qui d’autre aurait pu jouer dans Little Buddha et enchaîner sur Speed ? Ou encore participer à la pépite The Neon Demon avant d’exploser son quota de victimes dans John Wick 2 ? Un rôle physique qui plaît beaucoup à l’acteur.
Des mois et des heures d’entraînement plus tard, Keanu Reeves renfile donc le costume de l’assassin professionnel avec une certaine impatience. S’il ne réalise pas toutes ses cascades, il cherche néanmoins à en faire le maximum pour que le public puisse y croire : « Je suis dans l’action et j’adore ça ». Nous aussi Keanu, nous aussi.
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Et si le comédien semble prêt à rempiler pour un nouveau chapitre (comme le réalisateur Chad Stahelski), ce n’est peut-être pas tant pour les flingues que pour leurs similitudes : « Ce qui me touche dans le personnage, c’est sa peine, sa tristesse, on le force à faire quelque chose ». La persévérance, une forme de chagrin et un certain sens de l’humour font autant parties du tueur comme de l’acteur. Une double facette alliant force et et vulnérabilité. Et lorsqu’il s’exprime sur cet « homme passionné qui souffre d’un traumatisme profond », on se demande encore s’il parle de John Wick…