Après avoir apporté Killzone à Sony, Guérilla change radicalement de genre. Avec Horizon : Zero Dawn, le studio met clairement le paquet et tente de prouver à tous qu’il sait faire autre chose que des shooters…
Un air de déjà-vu. Dans la catégorie des open-worlds, le titre se pointe avec une bataille de retard. Les (trop) nombreux jeux du genre ont largement mis la patience et la lassitude des joueurs à l’épreuve. C’est sans surprise que l’on retrouve les mêmes poncifs, à bases de zones de chasse, de points de repérage et de camps ennemis à oblitérer. Les nombreux objectifs, trop mis en évidence en termes d’interface, transforment le plaisir de l’exploration en simple listing de tâches à accomplir.
Une rouquine au pouvoir. Mais c’est finalement les seuls vrais reproches que l’on peut lui faire. Horizon apporte, avec son bestiaire mécanique, une traque bien plus tactique et dynamique que ne le fait la concurrence. Propulsé par une direction artistique alléchante, une technique maîtrisée et un univers réussi, l’opus se paie même le luxe d’apporter une vision d’un monde féministe à la fois juste et finement développée.