Salut à toi, lecteur invétéré ! Cette semaine et comme toutes les semaines, le monde de la culture ne manque pas de surprises. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises, pas le temps de s’endormir sur ces actualités. Alors on parlera de Greta Gerwig, Isabelle Adjani, Stéphane Braunschweig, mais aussi des sujets polémiques dans le monde des jeux vidéos ou encore de Netflix. Laissez-vous porter par le récap’ de la semaine !
Côté ciné,
- Pour terminer la semaine en beauté, quoi de mieux que de s’immerger dans le monde pink de Greta Gerwig ? Car oui, cette semaine, la réalisatrice de Barbie – le blockbuster féministe ayant pulvérisé le box-office en devenant le plus gros succès de la Warner avec 1,36 milliard de dollars de recette – prend la tête du jury du festival de Cannes 2024. Une annonce faite un peu en avance, il n’aura même pas fallu attendre la fin de l’année en cours, mais qui a de quoi réjouir ! Et qui plus est, elle succède à quatre années consécutives présidées par des hommes… Cela en fera surement sourire plus d’une.
- Restons sur les femmes, mais cette fois-ci avec une nouvelle un peu moins positive. Ce jeudi 14 décembre, l’actrice française aux cinq césars Isabelle Adjani a été condamnée pour fraude fiscale. Inculpée à cause d’une « domiciliation fictive au Portugal » et le « prêt de 2 millions d’euros requalifié en donation déguisée », elle s’en tire avec une peine qui surpasse celle requise par le Parquet national financier (PNF) : 2 ans de prison avec sursis et 250 000 euros d’amende.
- Cette semaine est aussi marquée par la disparition de l’acteur, chanteur et musicien Guy Marchand. Mort à l’âge de 86 ans, il a marqué les esprits grâce à son rôle de détective parisien au sein de la série télévisée Nestor Burma. Mais Guy Marchand, ce sont également plus d’une centaine de film et des collaborations avec des réalisateurs mythiques tels que François Truffaut, Costa-Gavras ou encore. Maurice Pialat.
Côté série,
- Le géant du streaming Netflix révélera à partir de l’an prochain, et cela deux fois par an, un rapport d’audiences détaillé comprenant les données de visionnage de ses contenus. Mais déjà, il est possible de découvrir le rapport du premier semestre 2023. Celui-ci révèle, côté série, les grands gagnants – The Night Agent (saison 1), Ginny & Georgia (saison 2) et The Glory (saison 1) – qui font parties des plus regardés dans le monde !
- Si on continue à parler série et Netflix, place à la nouvelle adaptation du manga culte Yū Yū Hakusho. Comme souvent pour les live action signée par la plateforme, celle-ci ne remporte pas l’engouement du public, et encore moins celui des fans de la série. Après One Piece ou encore Alice in Bordeland, je vous laisse vous faire votre propre avis…
Côté jeux vidéos,
- Dure coup pour le monde des gamers avec l’annonce de la fin définitive de l’E3, le plus grand salon de jeu vidéo. Alors qu’il peinait à se maintenir à flot depuis la crise de la Covid19, la dernière édition restera la version hybride de 2021. Pour le malheur de tou.te.s, il ne sera maintenant plus possible de découvrir les constructeurs de machines et les éditeurs de jeux vidéo lors de ce salon américain de 3 jours.
- Histoire de ne pas se déshabituer aux mauvaises nouvelles – car oui, elles ne manquent pas en ce moment – ce lundi 13 décembre, le studio Fntastic a communiqué sur leur fermeture définitive. Connu pour avoir produit le jeu The Day Before, mais surtout pour avoir créé la polémique de l’année, le studio tente de fuir ses responsabilités en emportant l’ensemble des bénéfices récoltés. Comme il n’y en a jamais assez et histoire d’enflammer un peu plus les esprits, un développeur du studio a dévoilé ce vendredi « quelques secrets de ce jeu voué à l’échec et accuse les dirigeants de mauvais traitements ». The Day Before s’avérait-il être l’arnaque de la décennie ?
Côté musique,
- Le ministère de la Culture avait gardé dans sa hotte l’un de ses cadeaux de Noël… Mais ce mercredi 13 décembre, il l’a dévoilé, sans en donner non plus tous les détails. Dès 2024, les plateformes de streaming de musique se verront taxées d’un « très faible taux de prélèvement sur leur chiffre d’affaire« . Le montant exact ? Celui-ci reste encore un facteur inconnu.
- La chanteuse française Françoise Hardi a dévoilé dans une interview pour « Paris Match » vouloir « partir le plus vite possible ». Atteinte d’un cancer qu’elle combat depuis 20 ans, elle partage son désir de mourir pour pouvoir mettre enfin un terme à ce « cauchemar ». Elle revient également sur l’aide à la fin de vie qu’elle soutenait déjà en 2021 avant d’affirmer sa volonté de demander de l’aide pour mourir.
Côté littérature,
- Continuons un peu en abordant le prix Goncourt des détenus, décerné en cette seconde édition à Mokhtar Amoudi pour son roman Les Conditions idéales (Gallimard). Roman autobiographique et premier écrit de l’auteur, ce livre délivre le récit tumultueux d’un enfant confié à l’Aide sociale à l’enfance. Sélectionné par l’Académie Goncourt au cours du mois de septembre, il fait partie des romans des 16 écrivain.e.s en lice, départagés par des détenus.
- Après Cannes, place au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême ! Ce vendredi 15 décembre est tombée l’annonce du prochain président du jury … et … et … devinez… il s’agit de : Thomas Bangalter ! Principalement connu pour avoir confondé le groupe Daft-Punk, ce musicien est également directeur de la photographie. En 2010, il a aussi été promu Chevalier des Arts et Lettres. A ses côtés se tiendront Eva Bester, Enzo Lefort, Tony Valente, Aurélie Saada, Marion Fayolle, et Vincent Poirier.
Côté spectacle,
- Comme chaque semaine, il n’est pas possible de terminer un récap’ sans mentionner un fait d’actualité lié aux agressions sexuelles. Cette fois -ci, place à Frédéric Beigbeder qui voit les trois représentations de son spectacle annulées au Théâtre Edouard-II. Cette décision fait suite à sa garde-à-vue ce mardi 12 décembre découlant d’un dépôt de plainte « pour des faits de viol » (qu’il conteste, bien évidemment). Concernant l’enquête, le parquet de Pau continue les investigations.
- Alors que son deuxième mandat prend fin en début d’année prochaine, le 15 janvier précisément, le directeur de l’Odéon-Théâtre de l’Europe Stéphane Braunschweig annonce ne pas vouloir candidater à sa propre succession. Cela fait maintenant 7 ans que le metteur en scène dirige l’un des plus grands théâtre de Paris, mais ce rôle arrive à terme. A cause de « l’inflation et de l’augmentation des coûts fixes », il prend le temps d’expliquer à Libération sa décision, et notamment son incapacité à trouver « la clé de l’équation ».