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Accueil - Critique Wolfboy : La douceur à son paroxysme
Critique The True Adventures of Wolfboy - La douceur à son paroxysme
© Vertical Entertainment
Cinéma

Critique Wolfboy : La douceur à son paroxysme

Gaëtan Jeanson Gaëtan Jeanson14 février 2022Aucun commentaireIl vous reste 8 minutes à lireUpdated:15 février 2022
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Réalisateur de publicités de luxe multi-récompensé, Martin Krejci propose un premier long-métrage maîtrisé, Wolfboy, qui revisite le conte de fée contemporain et propose un véritable message d’acceptation de soi, un sujet sociétal actuel et nécessaire.

Distribué chez nous par L’Atelier d’Images, Wolfboy est le premier film de Martin Krejci. C’est un réalisateur Tchèque né en 1977. Après avoir étudié le cinéma documentaire à la prestigieuse Académie des arts du spectacle de Prague, il perfectionne son travail sur des projets publicitaires acclamés par la critique. Connu pour réaliser des œuvres audacieuses, innovantes et cinématographiques, il travaille auprès de Nike, Honda, Lurpak, Adidas, Heineken, ou encore Apple. Plus récemment, il réalise son premier long-métrage. Le scénario est écrit par Olivia Dufault.

Paul (Jaeden Martell), 13 ans, souffre d’hypertrichose, une maladie qui entraîne une pilosité envahissante sur l’ensemble du corps. Raillé pour son apparence, Paul décide de partir à la recherche de sa mère, qui l’a abandonné à sa naissance. Avec ses compagnons Aristiana (Sophie Giannamore) et Rose (Eve Hewson), son voyage à travers les contrées du New Jersey l’emporte dans une folle aventure plein de rencontres surprenantes…

Comme le dirait Sophie Grech : « Ce film est une merveille ». The True Adventures of Wolfboy, de son titre original, est une véritable douceur cinématographique, riche, drôle, sincère et engagée. Martin Krejci propose un voyage, à la limite d’un conte de fée, sous l’angle d’un parcours initiatique. Celui du jeune Paul.

Le film est une métaphore filée des impacts sociaux et moraux des communautés minoritaires et/ou racisée. On découvre un personnage qui cache sa différence, ici, Paul et ses poils liés à sa maladie. Olivia Dufault (la scénariste) raconte une période de changement dans la vie du personnage. Celle de la transition de l’enfance vers l’âge adulte : l’adolescence.

© Vertical Entertainment

Wolfboy développe un univers qui se rapproche de celui d’un conte de fée. Il est alors possible d’établir un parallèle avec le folklore du loup-garou. Le personnage cache ses poils et porte un masque afin de dissimuler son identité et son vrai moi. L’exposition présente également Paul aux côtés de son père, Denny (Chris Messina), qui essaye d’intégrer son fils dans un monde qui le rejette. Leur relation présente un lien fort : il aime son fils, mais ne comprend pas entièrement qui il est vraiment.

Denny offre par exemple à son fils un uniforme scolaire, pensant bien faire. Il tente d’intégrer son fils dans une case, avec un costume pour s’adapter à la société dans laquelle son fils évolue. Seulement on le sait (et le film le dira par la suite), ce n’est pas au personnage de s’adapter, mais bien au monde dans lequel Paul évolue.

Les colonisateurs du show business

Dans Wolfboy, Paul traverse les chapitres par le biais de fuites perpétuelles (il est obligé de fuir pour évoluer ou bien pour se protéger). Chacun d’eux propose au spectateur un nouvel univers et un nouveau personnage. Olivia Dufault dresse un scénario audacieux avec un fond qui semble politique. En effet, l’antagoniste du film, Mr. Silk (John Turturro), incarne le dirigeant d’une fête foraine dans laquelle se retrouve Paul.

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Dans Wolfboy, l’imagerie du cirque permet un lien évident avec les freaks. C’est un lieu présenté comme safe pour les communautés minoritaires. Dans celui-ci, Mr. Silk met à nu Paul en lui disant qu’ici, il ne risque rien. On découvre pourtant rapidement les mauvaises intentions du personnage.

Mr. Silk semble être une allégorie d’une industrie du show business. Il pourrait incarner un producteur qui profite des freaks au service de son enrichissement personnel. C’est un personnage qui ne tiendra pas les promesses faites à Paul et qui le fera finalement passer pour un monstre auprès des spectateurs. Paul passe littéralement un pacte avec le diable, passant pour un bienfaiteur et bien pensant. Il glorifie l’acceptation de soi, mais ne cherche que l’image, la gloire et l’argent. Pour lui, les freaks sont un divertissement au service du capitalisme.

La chosen family

Racisé par ses camarades et incompris par une société arriérée, Paul trouve finalement refuge auprès d’une nouvelle famille, sa chosen family. Après avoir rencontré Aristiana, une allégorie d’une sirène. Elle lui permet de découvrir des notions de passion, à travers l’art et les sentiments.

C’est un nouveau monde pour lui qui le touche profondément et dont il tombe amoureux. L’adolescente l’emmène dans un bar underground dans lequel elle donne des concerts. A l’intérieur, il découvre un nouvel univers, sain et sécurisé, dans lequel le personnage lâche prise progressivement. En effet, le personnage peine à se faire entendre de tous. Il parle dans sa barbe et il a sans cesse besoin d’une tierce personne afin d’être compris dans le monde dans lequel il interagit.

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Wolfboy dresse un portrait de personnage qui a besoin de se reconstruire. La société n’a jamais essayé de le comprendre, ni de l’intégrer et provoque chez Paul de nombreux traumatismes. Tous les personnages rencontrés au cours de l’aventure ont également subi un destin similaire. Le film parle d’identité de genre notamment, mais surtout qu’il ne faut jamais s’arrêter aux apparences. La morale invite le spectateur à réfléchir sur l’acceptation de soi, mais surtout des autres, sans jamais être dans le jugement.

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Le trio de protagonistes pourrait représenter la nouvelle famille de Paul, qui, malgré leur apparence physique, ne sont pas ceux qu’on pourrait croire. The True Adventures of Wolfboy présente notamment un personnage androgyne dont la mère s’obstine à l’appeler « il » alors que celui-ci se présente en tant que « elle ».

Le film oppose donc deux générations. D’une part, une ancienne, avec des représentations différentes des relations paternelles et maternelles. Ils comprennent plus ou moins leur enfant, selon leur fonction de good guy ou bad guy. D’autre part, la nouvelle, celles du protagoniste et des adolescents. Ils passent à l’âge adulte et sont en face de venir la nouvelle génération, celle qui a tout à (re)construire.

Une violence omniprésente

Malgré ses apparences de conte féerique, de voyage et d’acceptation de soi, The True Adventures of Wolfboy est traversé d’un sous-texte réaliste et violent. L’humour noir parcours l’œuvre, notamment par le bias d’anecdotes morbides.

Le monde nous fera du mal quoi qu’on fasse. On ne doit donc pas se faire de mal à nous-mêmes.

Wolfboy

Rose évoque par exemple le sucide d’autres enfants dans un lieu où les personnages se réfugient. Ariastana de son côté parle de son futur, en blaguant sur le fait qu’elle terminera alcoolique ou tabassée dans une ruelle… Dès lors, le film semble dresser un message de sensibilisation. Le harcèlement, le racisme, l’homophobie, peu importe la discrimination, sont meurtriers. Pourtant, ce sont les paroles de jeunes enfants matures dès leur plus jeune âge, car contraint d’évoluer dans une réalité dangereuse et brutale.

D’autres personnages évoquent la violence, notamment le père de Paul qui offre un couteau à son fils. Olivia Dufault semble directement nous inviter sur la résolution de conflits par la violence, ou non. Elle présente un protagoniste en perpétuelle fuite à cause des autres, mais également en conflit permanent avec lui-même et ses démons. La fuite, ou encore le dégoût de soi sont représentés dans la mise en scène. Par exemple, le haut du miroir de la chambre à Paul est rempli de peinture afin qu’il évite de se voir en face et devoir se confronter à lui-même.

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Wolfboy propose un scénario hyper complet et riche en analyse. Il est magnifiée par la réalisation de Martin Krejci. Le cinéaste propose un récit à l’image de son scripte, à savoir un voyage cinématographique. Martin Krejci s’amuse notamment avec les costumes. Par exemple, les cheveux des personnages – et la notion de poils de manière générale – aident à définir le caractère des personnages. Le réalisateur s’approprie également la notion du conte. Le long-métrage chapitré par des planches de dessins du moyen-âge. Ils représentez l’éponyme « loup-garou » (Paul), la « sirène » (Aristiana) ou encore la « pirate » (Rose).

Malgré ses apparences fantastiques, il est utilisé comme un moyen d’expression et non pas du grand spectacle. La réalisation est humble et n’en fait jamais des caisses. Martin Krejci ancre toutes les notions de fantastique dans le réel, donnant encore plus de poids aux réflexions proposées dans le scénario de The True Adventures of Wolfboy.

If you can’t love yourself, how the hell are you gonna love somebody else ?

RuPaul

Wolfboy s’adresse à un public universel. Le film fait appel à l’empathie du spectateur. Paul ne se voit pas comme héros, mais bien comme freak à cause de sa différence. Les interprétations des jeunes comédiens sont touchantes, tout autant que le propos de fond du film. Wolfboy semble vouloir éduquer le spectateur, tout en proposant un film drôle, divertissant et dramatique. C’est un film d’intérêt social, autant pour les personnes qui ont besoin de s’éduquer, que celles qui ont besoin de s’accepter. Une chose est sûre, vous n’êtes pas seul(e) et le monde est à nous.

The True Adventures of Wolfboy sera disponible le 15 février en VOD.

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