La saison 3 de The Flash vient de se terminer sur The CW, et contrairement à un bon vin, le speedster ne s’est pas améliorer avec le temps.
Une équipe qui gagne. Qu’on se le dise, The Flash reste toujours un show super-héroïque sympathique. La série tente de donner à l’éclair rouge une phase plus dark, plus dangereuse, et les personnages sont aisément développés. Chacun y va de sa petite mise à jour suite à Flashpoint et l’aspect bouclé est finalement abandonné pour de bon, laissant place à un feuilleton haletant. Les effets spéciaux s’améliorent enfin pour nous donner une course épique, même si le costume de Savitar semble sortir des Chroniques de Riddick.
Mais en panne d’inspiration. C’est là que le bas blesse. Cette transition ténébreuse n’est pas aisée et le show, comme les acteurs, en pâtissent. On retrouve le même schéma narratif que dans les saisons précédentes avec un méchant secret qui se révèle à la fin et une quête salvatrice qui trouve ses réponses dans une manipulation temporelle rocambolesque. On regrette l’époque où Thawne était la menace, et si son ombre plane sur la fin de saison, on y déplore son absence. The Flash fait du sur place, et c’est dommage. On espère que le personnage n’ira pas droit dans le mur.