Le pilote nous avait déjà mis une grosse claque, la suite de la saison de The Alienist a confirmé ce qu’on savait déjà, on tient déjà un de nos coups de cœur 2018.
Thriller palpitant. On savait dès le début que le casting monumental était pour beaucoup dans la réussite de The Alienist. Daniel Brühl domine son monde en jouant les psychologues de la folie tandis que Dakota Fanning explose en féministe courageuse. Reste évidemment Luke Evans, excellent interprète de subtiles émotions. Appuyés par des seconds rôles solides, nos protagonistes se déplacent dans une enquête aux multiples ramifications, qui ne cesse de nous surprendre puisqu’on évolue avec eux, et non de manière omnisciente. Un rythme intense où aucune lenteur ne vient s’interposer devant cette sordide affaire qui mêle religion, intérêts politique, zones d’ombres de l’Histoire américaine et lutte des classes.
Un prequel de Mindhunter ? En effet, la préoccupation majeure de The Alienist, en plus de proposer un thriller de qualité, nous plonge au cœur de la psychologie humaine. Si Mindhunter peignait les balbutiements du profilage, le fil narratif de The Alienist ne fait que mettre en avant la naissance de cette étude psychologique et les questions sur la nature même du bien et du mal. On ne peut que conseiller aux fans de l’un de regarder l’autre, et vice-versa.