On savait Brimstone violent, on ne s’imaginait pas à quel point ! Torture psychologique, horreur physique, l’Ouest sauvage porte bien son nom !
L’art du malaise viscéral. Western, thriller psychologique, survival… Martin Koolhoven tente le mélange des genres, chapitre son récit, et fait preuve d’énormément de sadisme envers ses personnages. Quand la beauté de la mise en scène sert un scénario d’une grande cruauté, difficile de ne pas y voir une certaine forme de perversité. Brimstone ressemble ainsi à une réelle expérience de cinéma qui aurait été dirigée par un réalisateur psychopathe.
Un bourreau incarné. Et pour plonger le spectateur dans une tension permanente, le cinéaste peut compter sur un monstrueux Guy Pearce incarné, sa seule présence suffisant à nous serrer le cœur. Dans le rôle de victime, Dakota Fanning n’est pas en reste et parvient à créer immédiatement l’empathie. Après 145 minutes d’apnée on ne sait toujours pas ce qui est le plus dérangeant : cette haine malsaine ou qu’on ait aimé ça ?
Un commentaire
Vu. Une très bonne surprise.