» Rien n’est vraiment comme on l’imagine, la vérité est tout autre, il ne faut pas croire ce que les gens racontent. Il ne faut jamais faire confiance au narrateur. «
Nous ne sommes pas fans des polars nordiques et de leur atmosphère très particulière qui a du mal à nous embarquer et à créer un climat de tension. Enfin ça, c’était avant La femme secrète ! Une première exception qui nous donnerait presque envie d’en redemander !
Du rythme et du suspense ! Pour ce qui est de tenir en haleine le lecteur, on peut dire qu’Anna Ekberg (pseudonyme sous lequel se cachent en réalité Anders Rønnow Klarlund et Jacob Weinreich) s’en sort plutôt bien, surtout lorsqu’on sait qu’il s’agit d’un premier roman ! Avec ses personnages à la psychologie travaillée et ses deux intrigues qui se tissent puis se dénouent en parallèle, La femme secrète ne laisse aucun temps mort.
Un scénario complexe. Une femme d’une quarantaine d’années que son ancienne vie rattrape alors qu’elle a perdu la mémoire ; une enquête dense et parfois très sombre doublée d’une quête identitaire ; des secrets de famille ; des rebondissements intempestifs (peut-être un peu trop pour rester totalement crédible ?) : ce thriller abonde de détails et nous inonde d’interrogations. De découvertes en révélations, la vérité s’établit lentement, au rythme de la mémoire qui revient…