• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Claudia Cardinale, Wolverine, The Mandalorian… notre récap de la semaine

    28 septembre 2025

    Robert Redford, Thylacine, la Madeleine de Proust… notre récap de la semaine

    21 septembre 2025

    Astérix, Borderland, Ed Sheeran… notre recap de la semaine

    14 septembre 2025

    Ed Gein, Canal+ vs UGC, Les Nuits de Sologne… notre récap de la semaine

    7 septembre 2025

    Ariana grande, Sabrina Carpenter et Battlefield 6… notre récap de la semaine

    31 août 2025
  • Cinéma
    9

    Critique A Big Bold Beautiful Journey : Promenade onirique 

    30 septembre 2025

    Demon Slayer : notre classement des meilleurs combats du manga / anime

    21 septembre 2025
    9

    Critique Une Bataille Après l’Autre : néo-révolution Hollywoodienne

    19 septembre 2025
    4

    Critique Dalloway : thriller parano-IA-que

    14 septembre 2025
    7

    Critique Libre Échange (Splitsville) : libertinage qui ne fait pas bon ménage

    10 septembre 2025
  • Jeu Vidéo
    6.6

    Test Hyke – Nothern Light(s) : c’est pas sorcier

    25 septembre 2025
    8.0

    Test Agatha Christie – Mort sur le Nil : enquête de haut standing

    24 septembre 2025
    8.0

    Test Hell is Us : quand Breath of the Wild rencontre Death Stranding

    18 septembre 2025
    5.5

    Test Above Snakes : quelque part dans le brouillard

    6 septembre 2025
    7.4

    Test Gears of War Reloaded : la pierre de Rosette du jeu d’action moderne

    1 septembre 2025
  • Littérature
    5.0

    Critique Carla Monteiro et le spectre de Paris : crimes et séduction

    23 septembre 2025

    Demon Slayer : notre classement des meilleurs combats du manga / anime

    21 septembre 2025
    8

    Critique Mégalo Poupos dans la quête du gras : une odyssée culinaire aussi foutraque que savoureuse

    15 septembre 2025

    BD, manga, comics et objets de collection en ligne : le guide simple et fiable

    1 septembre 2025
    8

    Critique Le Dernier Été de Mon Innocence : quand la mémoire ressuscite nos blessures pour mieux nous réparer

    30 août 2025
  • Musique
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024
  • Série

    Récap Alien Earth Saison 1 Épisode 8 : les vrais monstres (spoilers)

    26 septembre 2025
    5

    Critique Les Sentinelles Saison 1 : Taillefer oxydé

    26 septembre 2025
    6

    Critique Alice in Borderland saison 3 : retour ambivalent au pays sans merveille

    24 septembre 2025

    Demon Slayer : notre classement des meilleurs combats du manga / anime

    21 septembre 2025
    4.5

    Critique Black Rabbit : une famille dysfonctionnelle de plus pour Netflix

    20 septembre 2025
  • Spectacle
    8.5

    Critique Une heure à t’attendre : un face à face troublant entre mari et amant

    22 septembre 2025
    7

    Critique Hollywood brûle : poursuivre ses rêves coûte que coûte ?

    15 septembre 2025
    9.5

    Critique Bel-Ami : une adaptation moderne et inventive !

    3 septembre 2025

    Avignon 2025 – Nos 10 coups de cœur de ce Festival OFF !

    2 août 2025
    7

    Avignon 2025 – Les Feluettes : le récit déchirant d’un amour interdit

    2 août 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Le Salaire de la Peur : prime sans risque
Critique Le Salaire de la Peur : prime sans risque
©Netflix
Cinéma

Critique Le Salaire de la Peur : prime sans risque

Charley Charley29 mars 2024Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:29 mars 2024
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Sapristi : un remake Netflix vient de sortir et pas des moindres. Le Salaire de la Peur revient dans une toute nouvelle mouture avec Franck Gastambide, Alban Lenoir, Ana Girardot et Fianso. Après deux immenses chef-d’œuvres signés Henri-Georges Clouzot et William Friedkin, cette 3e version signée Julien Leclercq (L’Assaut, Braqueurs) se vautre malheureusement dans les grandes lignes.

Il y a des remakes dont on se demande franchement la pertinence, mais également de vrais chef-d’œuvres qui arrivent à égaler les films originaux, tout en proposant un regard singulier. C’était le cas pour le West Side Story de Steven Sielberg, Les Infiltrés de Martin Scorsese ou bien Pour une poignée de dollars de Sergio Leone. Concernant Le Salaire de la Peur, il s’agit d’un des très rares cas où un remake a su égaler le masterpiece originel de Clouzot.

En effet, Le Salaire de la Peur est à la base un roman de Georges Arnaud sorti en 1949, adapté au cinéma 4 ans plus tard par le réalisateur de Quai des Orfèvres et Les Diaboliques. Un illustre prétendant au rang de plus grand film français de l’Histoire, détenteur de la Palme d’Or et du Lion d’Argent en 1953.

Le Salaire de la Peur : revisite d’un monument français

L’histoire nous emmenait dans un pays d’Amérique du Sud, sorte de page blanche délaissée par l’État où règne la corruption et la misère. Au même moment, un incendie à plusieurs centaines de kilomètres ravage un puits de pétrole (seule source de richesse de la région). Quatre européens sont ainsi mandatés dans une mission de la plus haute dangerosité : transporter deux camions emplis de nitroglycérine pour combler le puits, et obtenir leur ticket de sortie de cet enfer aride.

Critique Le Salaire de la Peur : prime sans risque
©Netflix

Résultat de ce Le Salaire de la Peur (1948) un film à la mise en scène précise (Mad Max Fury Road en est même un héritier) pour un récit empli de tensions, mais toujours à hauteur d’homme. Une dimension que William Friedkin (L’Exorciste, French Connection) appuiera encore plus dans Sorcerer, remake à la dimension métaphysique et fataliste dingue, qui s’avèrera autant un immense échec que le meilleur film de son auteur.

C’est donc avec un regard circonspect qu’on regarde Le Salaire de la Peur version Julien Leclercq, tourné comme un TVfilm de luxe pour Netflix : pourtant d’entrée de jeu la volonté de « moderniser » et réadapter le récit est une bonne idée assumée. Exit l’Amérique du Sud, bienvenue au Moyen-Orient (même si la présence française omniprésente n’est pas des plus logiques contrairement à l’Afrique) avec de nouveaux personnages.

Remake avec de l’eau dans le gaz

D’un côté deux frères joués par Franck Gastambide (Taxi 5, Validé) et Alban Lenoir (Balle Perdue, AKA) dont la relation a pris un coup dans l’aile lorsque le premier a engagé le deuxième dans un vol s’étant soldé par l’emprisonnement de ce dernier. De l’autre une médecin sans frontière jouée par Ana Girardot (Ogre) ayant vaguement un lien affectif avec ce pays, et un mercenaire à la solde d’une ONG chargé d’assurer la sécurité du convoi (Fianso !).

Critique Le Salaire de la Peur : prime sans risque
©Netflix

Des rapports différents alors que ce quatuor se connaît déjà, et dont l’enjeu principal d’escorter le convoi de nitroglycérine sera pour empêcher l’explosion de deux poches de gaz menaçant le village voisin, mais également d’assurer le retour des deux frangins en France avec la famille d’Alan Lenoir. Une dimension émotionnelle versant un peu trop dans le pathos, mais qui se veut une motivation basique relativement crédible.

Malheureusement il ne faudra pas longtemps au spectateur pour voir que Le Salaire de la Peur version 2024 enchaîne les enfilages de perles tout en dévitalisant la substantifique moelle du récit originel. Exit la notion de danger de la route et la dimension existentielle de l’histoire, ce remake renvoie à toute la Taliban-sploitation dont le cinéma américain des 00’s raffolait, mais dans une itération dénuée de spectaculaire ou de réelle tension.

Enfilage de perles d’Orient

Il faudra régulièrement se pincer devant les décisions entreprises par le groupe, tandis que le réalisateur ne traduira jamais la dangerosité que représente le convoi (ou bien le fait de se faire tirer dessus par des moudjahidine eco+ désincarnés). Et vas-y que je roule sur des rochers ou à travers un ruisseau sans complications, la véritable source d’opposition dans Le Salaire de la Peur reviendra de manière complètement téléphonée à travers plusieurs rencontres face à un groupuscule armé anonyme.

Critique Le Salaire de la Peur : prime sans risque
©Netflix

Le tout devient même franchement embarrassant alors que l’écriture globale s’amuse à enchaîner les facilités, à l’instar de ce champ de mine immédiatement oublié dès lors qu’une nouvelle incartade avec un sniper (dont aucune balle ne touchera la nitroglycérine évidemment) se conclut par une mort sans aucun gravitas car circonscrite à un personnage tertiaire plus proche du figurant.

Même la BO d’Eric Serra (Goldeneye) ne parviendra pas à donner la tension nécessaire à cette aventure sans tambour battant, jusqu’à un final se loupant complètement dans une dimension cathartique sacrificielle aussi balourde que galvaudée (une pierre sur l’accélérateur et une évacuation de village suffisaient les ptits potes !). On en ressort de là avec heureusement une excellente nouvelle : les masterpieces de Clouzot et Friedkin seront toujours là pour faire honneur au Salaire de la Peur !

Le Salaire de la Peur (l’original et le remake) sont disponibles sur Netflix

avis

3 nitro mouillée

Exit la dimension métaphysique ou le purgatoire existentiel des films de Clouzot et Friedkin : Le Salaire de la Peur version Julien Leclercq s'identifie avant tout comme un enfilage de perles à l'écriture grossière, aux personnages sans consistance et au récit dénué de toute tension. Un TVfilm où l'ennui et le nivellement par le bas dominent ce dangereux périple dopé à la nitroglycérine de pétard mouillé. Une mauvaise réadaptation tout simplement !

  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Netflix
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

9

Critique A Big Bold Beautiful Journey : Promenade onirique 

6

Critique Alice in Borderland saison 3 : retour ambivalent au pays sans merveille

Robert Redford, Thylacine, la Madeleine de Proust… notre récap de la semaine

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Critique Les Sentinelles Saison 1 : Taillefer oxydé
  • Critique Alice in Borderland : retour en demi-teinte au pays sans merveille
  • Récap Alien Earth Saison 1 Épisode 8: les vrais monstres (spoilers)
  • Concours De Mauvaise Foi : 3 DVD à gagner !
  • Critique Black Rabbit : Une famille dysfonctionnelle de plus pour Netflix
  • Concours

Concours La Furie des Vampires : 2 combos Blu-Ray + DVD à gagner !

29 septembre 2025

Concours -terminé- De Mauvaise Foi : 3 DVD à gagner !

12 septembre 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.