• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Prix Goncourt 2025, One Piece saison 3, GTA 6… notre récap’ de la semaine 

    9 novembre 2025

    Tchéky Karyo, Aya Nakamura, Halloween … le recap’ de la semaine 

    2 novembre 2025

    Warner Bros, Lollapalooza, Galaxy XR… notre récap’ de la semaine 

    26 octobre 2025

    Drew Struzan, D’Angelo, MTV… notre récap’ de la semaine

    19 octobre 2025

    Diane Keaton, Game One, Expédition 33… notre récap’ de la semaine

    12 octobre 2025
  • Cinéma
    7

    Critique Détective Conan – La mémoire retrouvée : Rambo nippon

    12 novembre 2025
    7.5

    Critique Les Aigles de la République : les oiseaux de malheur

    11 novembre 2025
    7.5

    Critique Hamnet : lacrymal Shakespearien

    10 novembre 2025
    6.5

    Critique Christy : Sydney Sweeney enfile les gants

    9 novembre 2025

    Guillermo Del Toro : on a classé tous les films du réalisateur de Frankenstein, Hellboy, La Forme de l’Eau…

    7 novembre 2025
  • Jeu Vidéo
    7.5

    Test Battlefield 6 : un vrai retour aux sources, sans faire trembler le champ de bataille

    30 octobre 2025
    7.7

    Test Bye Sweet Carole : Disney au pays des cauchemars

    16 octobre 2025
    7.5

    Critique Splinter Cell Deathwatch Saison 1 : le retour flamboyant de Sam Fisher

    14 octobre 2025
    7.0

    Test Little Nightmares II : le plus grand des petits cauchemars

    14 octobre 2025
    6.7

    Test Atelier Resleriana – The Red Alchemist & the White Guardian : épopée colorée

    9 octobre 2025
  • Littérature
    8

    Critique Leave Them Alone : western au féminin

    13 novembre 2025
    10

    Critique Monstrueuse de Taous Merakchi : l’horreur comme miroir de soi

    8 novembre 2025
    8

    Critique croisée de Silent Jenny et La belle mort : l’évolution silencieuse de Bablet

    5 novembre 2025
    10

    Critique Goldorak édition collector : Astéro-livre pour les 50 ans du robot mythique

    23 octobre 2025
    7

    Critique Le Marin qui n’avait jamais perdu le Nord : navigateur du bout du monde

    22 octobre 2025
  • Musique
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024
  • Série
    8

    Critique Le Président Foudroyé (mini-série) : un éclair de génie sur Netflix ?

    11 novembre 2025
    6

    Critique Culte – 2Be3 : To be Free

    31 octobre 2025

    10 séries à binger pour Halloween 2025

    27 octobre 2025
    8

    Critique Ça – Bienvenue à Derry Saison 1 : le cauchemar recommence

    24 octobre 2025

    Indociles : notre récap de la mini-série Netflix avec spoilers

    21 octobre 2025
  • Spectacle
    8.5

    Critique Freedom Club : le pire de l’intelligence artificielle est-il à venir ?

    12 novembre 2025
    7

    Critique Peu importe : le couple au scalpel

    9 novembre 2025
    10

    Critique Pocahontas, le musical : une merveille pour toute la famille !

    5 novembre 2025
    9

    Critique Killer Joe : une pièce choc qui va vous secouer !

    21 octobre 2025
    9

    Critique Affaires Familiales : Chercher à représenter l’innommable.

    13 octobre 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Boléro : la rengaine de trop ?
Critique Boléro : la rengaine de trop ?
© Artemis Productions
Cinéma

Critique Boléro : la rengaine de trop ?

Rosalie Grand d'Esnon Rosalie Grand d'Esnon12 mars 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:12 mars 2024
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Décidément, le cinéma français ne fait pas exception à la tendance du biopic. Avec Boléro, Anne Fontaine s’attaque à un monument de la musique et s’essaye à raconter la vie de son auteur, Maurice Ravel. On dit qu’il ne s’écoule jamais plus d’un quart d’heure sans que quelque part dans le monde, quelqu’un passe le boléro de Ravel. 

On connaît tous l’air entêtant du boléro de Ravel, vous l’avez même sûrement en tête en lisant ces mots. C’est un incontournable de la culture populaire. Le boléro dure 17 minutes d’une rengaine lascive, presque érotique. Selon une étude commandée par Spotify, le morceau est la 3ème pièce musicale la plus écoutée pendant des rapports sexuels. Anne Fontaine, avec Boléro, prend donc pour sujet l’une des œuvres les plus célèbres de la musique. 

Une œuvre aussi carrée que la vie de son compositeur

La vie de Maurice Ravel, si elle est moins connue que le boléro n’est pas dépeinte de la manière la plus entrainante dans le film. La première partie du biopic est extrêmement lente. L’intrigue met un temps fou à se poser, de plus, les scènes ne semblent qu’avoir peu de logique entre elles. Le début du film, c’est donc des épisodes de vie de Ravel. Mais un enchaînement de ces moments n’est pas suffisant pour réussir à en faire un long-métrage… 

Critique Boléro : la rengaine de trop ?
© Artemis Productions

Boléro montre un aperçu assez plat de la vie du compositeur. Maurice Ravel n’était pas le figure la plus extravagante. Le boléro est d’ailleurs à son image. Quoi qu’on en dise, le morceau reste cloitré dans un même schéma sans jamais prendre le risque de s’essayer à quelque chose de nouveau. Cette droiture doit venir de quelque chose, et elle est sûrement issue de son auteur. Il est donc à se demander si la figure de Maurice Ravel était réellement celle qui méritait un biopic. 

L’histoire ratée du titre le plus connu au monde

Cet ennui qui émane de Ravel, le film le dépeint parfaitement. Parce que justement, on s’ennuie. La chronologie n’a ni queue ni tête. Si c’est vrai que Ravel a mis des années avant de se mettre à composer le boléro, cette longueur n’a pas sa place dans le film. D’autant plus que les premières minutes du film s’ouvrent sur un générique qui laisse entendre plusieurs styles musicaux du boléro. Pourquoi pas, dirons-nous. Mais ce générique fait plutôt office de collage musical absolument pas pertinent. On s’attend à attaquer tout de suite l’histoire de ce titre, mais non, il faut attendre une bonne heure, et encore, pour qu’enfin on en parle. Et ça, ce n’est pas possible, surtout quand le titre du film est Boléro. 

Critique Boléro : la rengaine de trop ?
© Artemis Productions

La mise en scène ne fait pas totalement honneur à cette histoire déjà bancale. Certains plans sont beaucoup trop tremblants, des axes de caméras posent question, et encore une fois les flash-back qui reviennent à plusieurs reprises sont mal exploités par la narration. Pour le reste, les costumes sont tout à fait réussis, les lumières sont travaillées pour donner une atmosphère feutrée lors des soirées de bal. C’est un point positif qu’il est important de noter. 

Une caméra qui admire ses acteurs

En admettant que Ravel n’était pas la figure la plus entraînante, il faut avouer que Raphaël Personnaz lui donne un certain charme qui fait plaisir à voir. La réalisatrice sait définitivement comment bien le filmer puisqu’en effet, les scènes de concert sont magnifiquement réalisées. Personnaz incarne un Ravel dans la retenue. S’il est l’auteur de la musique la plus jouée dans le monde, Ravel n’a cessé de déprécier son titre toute sa vie. Dans le film, c’est peut-être ce point qui n’est pas assez soulevé. Le Ravel de Personnaz reste un peu trop en surface, et si on aimerait bien qu’il aille plus dans la profondeur de ses émotions, on se demande aussi si ce n’est pas simplement la réalité de Ravel.

Critique Boléro : la rengaine de trop ?
© Artemis Productions

Le casting qui l’entoure, est tout autant dans la retenue. Emmanuelle Devos n’affiche que très peu d’émotions – on arrive pas du tout à entrer dans son jeu – et elle a l’air elle-même ennuyée de ce qu’elle fait. Doria Tillier, enfin, garde toujours ce petit sourire en coin du début à la fin. Un sourire qui à la longue devient plutôt frustrant. Son personnage est à peine exploité, mais encore une fois, difficile de faire la part des choses entre fiction et réalité… 

Boléro est peut-être un biopic qui n’aurait pas dû exister. Si la musique est célébrissime, son compositeur n’avait malheureusement pas la vie qui méritait une adaptation sur le grand écran.

Boléro est en salle depuis le 6 mars 2024.

Avis

4.0 Décevant

Boléro est un film trop mou. On s’ennuie très vite face à un scénario qui ne parvient pas à insuffler de l’intérêt à ses spectateurs. Un film plat, lent… apparemment à l’image de la vie de Maurice Ravel.

  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

7

Critique Détective Conan – La mémoire retrouvée : Rambo nippon

7.5

Critique Les Aigles de la République : les oiseaux de malheur

7.5

Critique Hamnet : lacrymal Shakespearien

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Critique Le Président Foudroyé
  • Minisérie Indociles de Netflix : notre récap avec spoilers
  • Critique croisée de Silent Jenny et La belle mort l’évolution silencieuse de Bablet
  • Critique L’Étranger : Saisissante passivité
  • Guillermo Del Toro : on a classé tous les films du réalisateur de Frankenstein, Hellboy, La Forme de l'Eau...
  • Concours

Concours -terminé- La Furie des Vampires : 2 combos Blu-Ray + DVD à gagner !

29 septembre 2025

Concours -terminé- De Mauvaise Foi : 3 DVD à gagner !

12 septembre 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.