Alors que le season premiere semblait redorer le blason de Star City, la saison 7 de Arrow nous aura sapé le peu d’intérêt qu’on témoignait encore à l’archer vert.
Sorti de prison, Oliver Queen fait face à un nouvel archer, plus proche de lui qu’il ne l’imagine. The CW amorce gentiment mais sûrement la fin de ses séries super-héroïques alors même que Batwoman s’apprête à s’élancer. Mais on sent que Arrow compte ses flèches et cette saison 7 se pose comme un ultimatum, une dernière croisade inutile et inconsistante. Pitié, achevez le.
On va passer pour des sans cœur, mais le fait est que notre Green Arrow semble bien loin de ses premières armes. Alors que l’intrigue carcérale partait bien, promettant de nouvelles perspectives scénaristiques et de mise en scène, le show finit bien trop vite par retomber sur ses pattes léthargiques.
On s’ennuie ferme alors qu’un énième adversaire tente de foutre le bordel dans Star City et que les justiciers sont poursuivis par les policiers bas de plafond. Ça sent le roussi pour la team et finalement, l’écrémage commence alors que Curtis (Echo Kellum) et Felicity (Emily Bett Richards) nous font leurs adieux. Les veinards.
La fin ne justifie pas les moyens…
Histoire d’être totalement honnête, de bonnes choses se dégagent quand même de cette septième saison. Par exemple, les flashbacks laissent place à des flashforwards qui nous montrent une Star City dystopique et les enfants de la team Arrow sur les pas de leurs aînés, aux côtés de personnages secondaires bien développés.
De même, l’imagerie tente de faire quelques progrès avec des mouvements de caméras bien sentis. Mais si l’aspect technique des séquences d’action évolue en de complexes chorégraphies, Oliver devient paradoxalement une pâle copie de lui-même, décalqué par de simples bad guys.
Evidemment on ne parlera pas de la trame narrative qui nous offre parmi les pires méchants jamais vus dans le show – pitié, rendez-nous Slade. Le jeu de ceux ci, et des protagonistes continue d’être en dents de scie alors même que Arrow touche à sa fin. La fin d’une époque qui trouvera son paroxysme dans le prochain crossover de The CW et qui, en attendant, nous propose une première familiarisation avec des adieux larmoyants.
Une fin programmée qui tombe pour l’instant dans la surenchère émotionnelle, mais on avoue être pressé d’assister à la conclusion de Arrow, empêtré dans une aventure définitivement barbante.