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Accueil - Critique Alerte Rouge : Pixar en pleine puberté
Critique Alerte Rouge : Pixar en pleine puberté
© Disney © Pixar
Cinéma

Critique Alerte Rouge : Pixar en pleine puberté

Charley Charley7 mars 2022Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lireUpdated:7 mars 2022
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Après Soul et Luca, Alerte Rouge est (malheureusement) le 3e Pixar à zapper la salle obscure. Et pourtant, ce premier long-métrage de la réalisatrice Domee Shi se veut un film singulier, pop et hyper rafraichissant. Une coming-of-age story originale et inspirée, tout comme une vraie déclaration d’amour aux 00’s !

Depuis le passé inaperçu En avant, les sorties Pixar auront été plutôt contrariées. Malgré un excellent Soul et un sympatoche Luca, il faudra attendre le retour de Buzz l’Éclair pour revoir un long-métrage de la firme à la lampe en salle. Entre temps, c’est donc Alerte Rouge (Turning Red en VO) qui débarque directement dans nos salons. Après son court-métrage Bao (Oscarisé en 2018), ainsi qu’un travail de story artist sur les Indestructibles 2 ou encore Toy Story 4, la voilà à la tête de son tout premier long-métrage.

Meillin 1/2

En développement depuis 4 ans, Alerte Rouge nous invite à Toronto en 2002, auprès de la jeune Meillin Lee. « Mei Mei » est une ado sino-canadienne de 13 ans, tiraillée entre les strictes exigences familiales de réussite, et son désir d’émancipation. Excellente dans chaque matière et aidant sa mère Ming (Sandra Oh) à gérer les visites touristiques de leur temple chinois, Meillin a néanmoins tous les traits d’une fille de son âge. Fan de boys band et de musique « inappropriée », cette dernière va néanmoins voir sa vie prendre une tournure radicale : à chaque émotion forte, Mei Mei se transforme en panda roux géant ! Un pouvoir ancestral qui ne fait donc pas bon ménage en pleine crise de puberté, où les sautes d’humeur sont légions.

Critique Alerte Rouge : Pixar en pleine puberté
© Disney © Pixar

Un concept à la Ranma 1/2, que Domee Shi investit avec passion, sincérité et une grosse dose de fun. Sans doute le Pixar le plus drôle du studio, Alerte Rouge donne le ton dès son introduction brisant le 4e mur. On aurait pu tomber dans le cliché de la petite peste ingrate, mais Meillin est immédiatement attachante (Rosalie Chang en VO fait un boulot magistral) par son esprit caustique, confiant et juvénile. Tout comme un Vice-Versa, le focus du film est donc l’apprentissage et la recherche identitaire d’une ado. Et ce par le prisme du fantastique ! Un joli programme aux ingrédients connus (notamment dans le secteur de l’animation), mais via un regard bien novateur et rafraîchissant dans le genre !

Alerte Rouge ou l’éclosion identitaire

Ainsi, Alerte Rouge se veut un gros mix de coming-of-age story (comme souvent chez Pixar) et d’aventure teenage humoristique, versant dans la mystique chinoise, le kaiju eiga (oui) et le film de super-héros (un grand pouvoir implique de grandes responsabilités). Comme Peter Parker, Meillin doit à la fois jongler entre sa vie d’ado simili normale (et toutes les préoccupations que cela entraîne) et le fait de détenir un don apparentée à une malédiction. Désireuse de voir en concert son groupe favori (les 4 Town, un simili One Direction dont les chansons sont écrites par Billie Eilish et Finneas O’Connel), Mei Mei va rapidement user de sa faculté de transformation pour récolter de l’argent.

Un procédé qui va vite mener aux ennuis, et là où Alerte Rouge impressionne est par sa faculté qu’il a d’aborder l’adolescence (et plus particulièrement la féminité) avec authenticité. Comme le titre peut y faire référer, le rouge est une allégorie des menstruations, de l’éclosion du désir, des émotions fortes ou encore de la colère. Des thématiques pas si enfantines que ça et abordées de manières surprenantes (parfois même explicites) : n’hésitant jamais à aller plus loin dans la subjectivité, Alerte Rouge est bien le Pixar le plus excité du bulbe !

Critique Alerte Rouge : Pixar en pleine puberté
© Disney © Pixar

Pour se faire, Domee Shi livre un film des plus personnels, en s’inspirant de ses origines (chinoise et canadienne), de son vécu à Toronto ainsi que sa propre adolescence afin d’investir chaque dialogue/situation/relation d’authenticité. Le tout se veut bien entendu extrêmement haut en couleur et fun, mais le métrage surprend à mesure que l’intrigue se déroule, pour laisser l’émotion et le drama s’installer. La grande réussite tiendra d’ailleurs de la relation Meillin-Ming, captant à merveille l’amour maternel (parfois rigide et puisant sa source de trauma) et les rapports conflictuels qui en découlent.

Une certaine universalité absolument pas prémâchée ni artificielle, où le spectateur peut parfaitement s’y retrouver malgré le côté girly et rose bonbon initial. Outre la représentation familiale (le père et les matriarches ont aussi leur rôle bienvenu), les trois amies de Mei Mei sont une franche réussite. Ce trio complète scénaristiquement la protagoniste (la taciturne un peu dark, la meneuse un brin garçon manqué ou encore celle qui tape d’abord et cause ensuite) afin d’offrir une belle dynamique au potentiel comique certain.

Mariage entre Orient et Occident

Déjà avec Bao, Domee Shi infusait un mariage d’influence (entre Disney et Ghibli) consubstantiel à ses origines et son parcours. C’est également le cas avec Alerte Rouge, qui ne ressemble pour ainsi dire à aucun autre métrage Disney/Pixar. Après Luca (lui aussi coming-of-age story dans un cadre et un style spécifique), c’est un autre vent de fraicheur en terme de direction artistique et de character design qui anime le film. De par son setting canadien (et ancré dans les 00’s à base de Tamagotchi ou de Bootylicious), le métrage amène sa singularité, mais également par son usage des couleurs. Le rose et le bleu pastel prédominent, avec une rigueur d’animation US admirable, allié à des emprunts stylisés inhérents à la japanimation (l’exacerbation des sentiments qui semble sortir d’un Sailor Moon ou Mes Voisins les Yamada).

Critique Alerte Rouge : Pixar en pleine puberté
© Disney © Pixar

Un mix oriental-occidental techniquement somptueux, qui est également justifié par l’intrigue du film. En effet, Alerte Rouge amène à son récit un univers visuel emprunt de mystique chinoise, prenant des proportions fantastiques jubilatoires lors du climax. Pour conjuguer tout ce mix improbable (et pourtant bénéficiant d’une cohésion optimale), le génial Ludwig Göransson (Black Panther, The Mandalorian, Tenet) livre un de ses meilleurs travaux ! La musique oscille entre sonorités pop, hip-hop et asiatiques avec une énergie absolument d’enfer ! Le clou du spectacle étant là encore le climax, magnifié par un sound design immersif (signé Ren Klyce, déjà à l’œuvre sur les Indestructibles 2 ou chez Fincher).

Une des réussites les plus singulières de Pixar

Au final, Alerte Rouge semble prendre des chemins balisés et connus lorsqu’on s’y aventure, mais Domee Shi livre une très belle réussite court-circuitant régulièrement son programme. En résulte un métrage Pixar stylisé, drôle, touchant et fun. Via une singularité et une foi à tout épreuve envers ses intentions, le métrage aborde avec pertinence et authenticité des sujets tels que la puberté, le désir, la toxicité maternelle, ou la soif de liberté.

Somptueux visuellement et diablement rythmé, Alerte Rouge est avant tout une très bonne pioche qui traite avec tendresse l’héritage asiatique au sein de l »unité familiale, les conflits inter-générationnels, et comment l’identité qui en découle peut prendre forme. Bref, un très bon Pixar !

Alerte Rouge sera disponible le 11 mars 2022 sur Disney+

avis

8 puberté énervée

Avec Alerte Rouge, Pixar s'aventure sur un terrain inédit : la teenage coming-of-age story. Dans la pure tradition du studio, le film oscille entre émotion, rire, visuel somptueux et idées régulières pour un résultat fun et singulier. Domee Shi s'inscrit comme une réalisatrice à suivre après cette déclaration d'amour aux 00's. Un très bon film sur l'héritage culturel, l'adolescence et la recherche identitaire, en plus d'être un des meilleurs Pixar récents !

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