Le top cinéma 2023 de Axel

Spiderman Across the Spiderverse de Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin K. Thompson
Un peu attendu, ce premier choix est pourtant indiscutable. On attendait la suite de Into the Spiderverse avec un mélange d’appréhension et de hâte et l’attente fut totalement méritée. Le film animé de Sony redéfinit le genre de l’animation contemporaine en offrant au(x) tisseur(x) sa meilleure aventure sur grand écran, laquelle jouit d’un fourmillement d’idées novatrices via une esthétique hallucinante et d’un scénario monstrueux. Du grand art.
Lovelife de Koji Fukada
Drame intimiste absolument terrifiant, ce film japonais est une claque monumentale. Tant dans sa mise en scène résolument académique, lancinante et totalement mutique, que dans sa narration parfaitement intimiste, personnelle et magnifiée par un casting d’un réalisme magnétique. Plein de superlatifs, mais Love Life est incroyable et on vous le conseille d’urgence. Attention, ça secoue.
Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese
Malgré sa longueur hallucinante et quelques décisions surprenantes (le caméo tend à briser la narration), ce neo-western made in « Marty » sur une histoire vraie de spoliation améridiennes par de riches colons est impressionnant. Il mérite également tout un tas de superlatifs mais s’il brille c’est notamment par son ton résolument sombre et son humour noir parfaitement adapté à ses personnages détestables, notamment DiCaprio, bluffant en abruti fini. Un film fleuve magnifique et nécessaire.
Mentions honorables : Mars Express, une nouvelle pépite animée de Jérémie Perin qui arrive en grandes pompes sur grand écran avec son style et sa DA magnifique dans un postulat SF bouillonnant d’inventivité. Les Gardiens de la Galaxie vol 3 parce qu’un marvel de la phase 4 qui soit passable c’est rare, alors quand il est carrément bien, c’est vraiment du jamais vu. Donjon & Dragons, sympathique comme tout et foutrement inattendu, rien que ça c’est agréable.
Le flop cinéma 2023 de Axel

The Flash de Andy Muschietti
Une horreur. On pourrait développer, dire que le film du speedster est une immondice visuelle incommensurable, totalement abscons, piochant partout pour distiller plein de références qui ne racontent rien. Mais non, flemme. Difficile de faire pire.
Babylon de Damien Chazelle
Pas facile de placer un film de ce calibre dans un flop, surtout entouré par ces navets notoires, mais le fait est que Babylon est l’exemple parfait du cinéma de l’excès. Magistral et paradoxalement totalement abusé, glorieux mais absolument scandaleux, soit un beau bordel totalement over the top et épuisant. Une ode au cinéma mais une ode à la dépravation, excessif et nauséeux.
Super Mario Bros de Aaron Horvath & Michael Jelenic
Pas facile pour un film d’animation de n’avoir aucun sous-texte. Tout est d’un premier degré crasse et ras des pâquerettes d’une façon si vaine que tout semble surréaliste et d’une crétinerie absolue. Affublé d’une histoire dispensable et raciste au possible, le long-métrage avec Bob Hoskins s’apparente soudainement à un chef-d’œuvre.
Mention honorables : Ant-Man et la Guêpe, Quantumania, Expend4bles, Transformers Rise of the Beasts… fais ton choix camarade.