Pour ceux – j’espère qu’il y en a – qui s’inquiétaient de ma santé mentale après la chronique de la veille, soyez rassurés, j’ai vu Une vie cachée de Terrence Malick ce matin. De plus, c’est un euphémisme de dire qu’il a répondu à mes attentes.
Mais il n’y a pas que Malick dans la vie (en fait si, mais je dis ça pour paraître humain), certains diront qu’il y a de la tartiflette et d’autres du bon vin, mais au Festival de Cannes il n’y a que le premier (pour le dernier, vous surestimez mon budget). J’ai quand même été voir d’autres films, l’un ayant eu la chance de passer avant Malick : Le Portrait de la jeune fille en feu, un beau long-métrage qui manque d’intensité sauf dans son plan final. L’autre a eu la malchance de passer après : Nina Wu, un œuvre intrigante taïwanaise – à cause de ce dernier mot, vais-je déclencher une guerre géopolitique ?
En plus de la chance de m’avoir dans la salle, l’équipe du film taïwanais (j’enfonce le couteau dans la plaie) n’est pas venue seule : le cinéphile-cinéaste-fétichiste des pieds était également présent, je parle bien entendu de Quentin Tarantino. Heureusement pour lui (et pour l’équipe), il s’est enfui en fin de projection afin de ne pas revivre la séquence de John Snow sous les corps dans la bataille des bâtards de Game of Thrones.
Néanmoins, il pourra plus difficilement y échapper demain qui est certainement la journée la plus attendue du Festival 2019. Entre Once Upon a Time… in Hollywood et Parasite de Bong Joon-ho, je me prépare déjà à l’idée d’être refoulé des salles. Après 4 années au Festival, je ne sens plus la douleur.