Dans une journée où on regarde quatre films : il y a du très bon (Trois visages), du sympa (Manto), du mouais (Gueule d’ange) et enfin il y a du WAAAAAAH (2001 : l’odyssée de l’espace).
L’annonce de la diffusion à Cannes Classics d’une copie restaurée et supervisée par Christopher Nolan pour les 50 ans de la sortie du long-métrage de science-fiction de Stanley Kubrick, ça avait déjà fait beaucoup de bruit. Une fois dans la salle, autant dire qu’on en devenait (littéralement) sourd.
Les envolées musicales dissonantes ont mis nos tympans à rude épreuve, le rythme contemplatif en a fait fuir plus d’un et le final hypnotique et mystérieux a dérouté toute la salle. Comme toujours, depuis maintenant cinq décennies, ce chef-d’œuvre intemporel continue à surprendre et émerveiller, symbole de sa puissance évocatrice colossale.
Je propose donc un changement nécessaire et immédiat du règlement cannois : les anciens classiques tels que 2001 peuvent dorénavant gagner la Palme d’or actuelle. Cela nous évitera bien des débats houleux sur qui doit gagner la chose, nous fera gagner un temps fou et qui plus est récompensera à coup sûr le meilleur film de la sélection (je peux même vous faire la liste des prochaines œuvres à sélectionner !). À bon entendeur, salut !