After School Midnighters ravira sans doute autant les fans de Tim Burton que les amateurs de jeux vidéo. Les premiers apprécieront l’univers, les seconds le concept. Le premier film d’animation d’Hitoshi Takekiyo se veut amusant et surtout inhabituel tant par le fond que par la forme.
L’originalité, voilà sans doute le point fort d’After School Midnighters. Si l’animation elle-même n’a rien d’exceptionnelle, le film surprend agréablement par la façon dont il est construit autant que par les protagonistes attachants. Le long-métrage reste un joli n’importe quoi, drôle et modeste.
Ceci dit, malgré sa faible durée, il s’essouffle un peu sur la fin. Le côté « inédit » de l’histoire ne suffisant pas à créer un renouvellement et on subit sur la fin quelques longueurs. On pourrait aussi lui reprocher son aspect un peu foutoir avec une histoire qui part dans tous les sens.
Mais Takekiyo s’en sort avec les honneurs, notamment vu les moyens dont il disposait. After School Midnighters reste un joli film d’animation unique en son genre à ne pas manquer pour Halloween !
Fiche technique
Réalisation : Hitoshi Takekiyo
Casting : Kôichi Yamadera, Hiromasa Taguchi, Haruka Tomatsu
Date de sortie : 30 octobre 2013
Synopsis : Une légende raconte qu’à la nuit tombée, une prestigieuse école de Tokyo devient le royaume de fantômes et autres créatures invraisemblables, les « Midnighters ». Lors d’une journée portes ouvertes, trois petites chipies qui n’ont peur de rien pénètrent dans l’ancienne salle des sciences condamnée pour travaux et y rencontrent Monsieur Kunstlijk, l’écorché d’anatomie de l’école, et son ami Goth le squelette. Pas effrayées pour deux sous, elles vont relooker M. Kunstlijk façon Picasso pendant son « sommeil ». Après avoir vu le résultat le soir même, l’écorché les invite à l’école pour leur faire passer une nuit de terreur et envoie trois lapins frappadingues armés jusqu’aux dents pour les ramener! Et voilà les trois gamines entraînées dans une série d’aventures improbables, mais la bataille ne fait que commencer et n’est pas le plus monstrueux celui que l’on croit…
Critique écrite par Blandine Ravidat