Après un premier épisode principalement axé autour de Bernard, le deuxième de la saison 2 de Westworld (notre critique du season premiere), met Dolores sous les projecteurs.
Dès le début, le reflet d’un jeune Anthony Hopkins annonce une timeline qui initie le plus grand saut dans le passé jamais montré dans Westworld puisque l’action se situe avant la création du parc alors que William s’apprête à prendre le contrôle de Delos. On y découvre Dolores (Evan Rachel Wood) qui, sous l’œil protecteur d’Arnold, admire avec un émerveillement inédit les lumières d’une ville du monde réel. Preuve que l’androïde est là depuis le tout début, alors que Westworld n’était encore, comme elle, qu’une idée incertaine.
De retour à l’histoire principale, Dolores est maintenant celle qui ouvre les yeux de ses compatriotes (coucou Teddy), c’est elle qui devient la figure emblématique des autres androïdes. Grâce à ses expériences passées, par moment inaccessibles, mais jamais oubliées, la voilà qui cherche maintenant la liberté (coucou Maeve) en même temps que la vérité. La réponse à la grande question si on veut.
Un évolution spirituelle qui renvoi également au parcours de William/l’Homme en Noir puisque le bonhomme corrige ses erreurs passées. D’égoïste et avare, le voilà altruiste et révolutionnaire, une prise de conscience tardive, mais décisive pour la suite de Westworld.