La meilleure série de l’année
Si vous avez lu notre critique vous savez de quel côté on penche. Lorsque la saison s’est terminée on s’est dit qu’on allait devoir contacter rapidement un psy car on ne savait plus trop où on habitait. On était légèrement perdu dans la forêt Twin peakiennes mais quel bonheur ce fut.
À l’heure où toutes les séries semblent parfois se ressembler, David Lynch joue la carte de l’originalité et pousse sa folie jusqu’au bout. Chaque épisode de Twin Peaks fonctionne comme une pièce d’un puzzle géant qu’on tente de rassembler. Grâce à un scénario implacable (un grand merci également à Mark Frost) on en oublie même de respirer et il faut du temps pour remettre nos idées en place.
Mention spéciale pour l’épisode 8. Lynch nous offre ici l’un des épisodes les plus expérimentaux de toute l’histoire de la télévision. Il donne un sacré coup de pied à toutes les séries du moment (Game of Thrones en tête) et leurs pseudo-scènes monumentales. Un moment magique que l’on n’est pas prêt d’oublier.
On est bon (une fois de plus) pour une bonne petite psychanalyse de 25 ans, mais ça en valait largement la peine. A moins que Lynch décide de ne pas nous faire attendre aussi longtemps en nous proposant un nouveau voyage à Twin Peaks (nos bagages sont déjà prêts).