Le top cinéma 2022 de Nicolas

As Bestas de Rodrigo Sorogoyen
La montée en puissance du cinéaste espagnol, Rodrigo Sorogoyen, se confirme et s’affirme de film en film. As Bestas est une oeuvre remarquable avec des acteurs fabuleux, une mise en scène intelligente et une tension de tous les instants. Sidérant !
The Northman de Robert Eggers
Victime d’un bide aux États-Unis, le réalisateur s’est carrément excusé… Alors qu’il a fait un chef-d’oeuvre du genre. Ce récit d’une vengeance dans l’univers des vikings possède une somptueuse direction artistique et une réalisation calibrée au millimètre. Grandiose, puissant et viscéral.
Pacifiction d’Albert Serra
Vous lirez chez un autre critique de l’info tout court un avis diamétralement opposé au mien (n’est-ce pas Charley ?). Néanmoins, cela résume assez bien pourquoi Pacifiction est un film incroyable : si atypique qu’on ne peut que détester ou qu’aimer. Entre le jeu des comédiens qui touche à une forme absurde de la normalité et le rythme d’une grande lenteur sur près de 3h, soit on quitte la salle, soit on y reste, subjugué par la beauté unique des images et par ce rarissime sentiment de voir un film qui ne ressemble à aucun autre.
Aurait pu figurer dans ce top : Licorice Pizza, Leila et ses frères, Les Nuits de Mashhad, Blonde…
Le flop cinéma 2022 de Nicolas

Jurassic World 3 de Colin Trevorrow
Je n’ai même pas réfléchi 2 secondes avant de trouver mon pire film de l’année. Ce troisième opus d’une trilogie déjà très mauvaise a révélé qu’on pouvait faire encore pire. Le retour des anciens acteurs de Jurassic Park est un désastre industriel et on a l’impression que personne n’a envie d’être là si ce n’est que pour se payer une nouvelle villa à Beverly Hills.
Top Gun : Maverick de Joseph Kosinski
Il est probablement cruel de mette Jurassic World 3 et Top Gun 2 dans la même catégorie des flops. Il n’empêche qu’excepté des séquences aériennes impressionnantes, on se retrouve face à un copier coller du premier film avec le même niveau de kitsch. Si à l’époque ça passait (les années 80…) et ça participait au charme de l’oeuvre, de nos jours c’est assez indigeste et les relations entre les personnages sont inintéressantes au possible.
Tori et Lokita de Luc et Jean-Pierre Dardenne
Il en fallait un troisième et les frères Dardenne en font les frais. Sans être foncièrement un flop, les cinéastes belges nous livrent un long-métrage peu subtil qui répète inlassablement les mêmes méthodes de narration de leurs précédents films sans en avoir la puissance. Décevant de la part de deux piliers du cinéma mondial.