Le top cinéma 2022 de Emeric

Close de Lukas Dhont
Le film coup de poing de cette année. Lukas Dhont prend nos tripes et les retourne pendant 1H45, au travers de son récit à l’intimisme poignant et à la justesse de ces jeunes acteurs qui nous bouleversent. Mais au-delà de la puissance émotionnelle, c’est avant tout une œuvre qui questionne de manière juste l’amitié, la masculinité et le regard des autres… Un chef d’œuvre.
Everything Everywhere All At Once des Daniels
Un blockbuster d’auteur produit par A24 ? Un rêve devenu réalité. Dans ce film des Daniels, tout est fou, tout est original, tout est drôle, tout est épique et tout est émouvant (notamment de pauvres petites pierres). De véritables montagnes russes qui alternent avec ingéniosité les tons et les genres, donnant le film le plus singulier de l’année.
Nope de Jordan Peele
Jordan Peele revient avec son troisième long métrage et affirme tout son talent. Après Get Out et Us, il est ici en pleine possession de ses moyens et offre un thriller de SF haletant et angoissant, à la mise en scène des plus spectaculaires. Et comme à son habitude, il laisse à son spectateur le soin d’interpréter son message, de quoi ressortir de la séance avec le cerveau en ébullition.
Mentions spéciales : The Northman mériterait aussi sa place, le métrage de Robert Eggers s’affirmant comme le plus beau film de l’année. Le controversé Blonde de Andrew Dominik est aussi une œuvre des plus insolites, expérimentales mais maîtrisées qu’à pu nous offrir Netflix depuis bien longtemps. Et pour finir Novembre prouve une fois de plus que le cinéma français en a sous le capot, avec des propositions fortes, tendues, tout en s’accaparant avec justesse notre histoire nationale.
Le flop cinéma 2022 de Emeric

Les Animaux Fantastiques – Les secrets de Dumbledore de David Yates
Ce film est le naufrage en temps réel d’une saga autrefois chère dans le cœur de beaucoup de spectateurs. Peu étonnant lorsque l’on essaie d’étirer une histoire qui n’a rien à raconter. On se retrouve avec ce film qui n’a tout bonnement aucun sens, à tel point que cela devient confus. Le récit enchaîne les péripéties sans qu’elles n’aient de raisons d’exister, avec des actions de personnages dont on ne saisit jamais le but…
Morbius de Daniel Espinosa
Sony continue ses catastrophes industrielles et atteint un nouveau niveau de mauvais goût. Et autant vous dire que la barre était déjà très haute avec Venom 2… Le film saute à pieds joints dans le bon gros navet avec des répliques nanardesque, un scénario bête et une mise en scène qui a 20 ans de retard.
Black Adam de Jaume Collet-Serra
Comment ne pas mettre dans les flops ce film qui a fait couler tant d’encre ? D’un point de vue purement filmique, Black Adam n’est qu’un brouhaha éreintant de 2H qui cache son absence de scénario par de l’action non stop, mise en scène de manière ringarde. Et au vu du contexte de production et les polémiques après la sortie du film, si on peut tacler une fois de plus l’égo de The Rock, on prend.