Avec la saison 9 de The Walking Dead, c’est principalement le départ de d’Andrew Lincoln qu’on attendait au tournant. Attention spoilers sur l’épisode 5.
Malgré les tensions avec ses copains révoltés, mais un peu cons, Rick décide d’éloigner seul plusieurs hordes de walkers fusionnées. Ce qui devait arriver, arriva, Rick se sacrifie, coupant littéralement les ponts avec The Walking Dead pour notre plus grande tristesse (ou pas). Les écarts entre les comics de Robert Kirkman et le show de AMC sont bien connus et permettent à la série une plus grande liberté… ou une implacable lenteur narrative. Et si de temps en temps on a droit à un pique de tension, elle est souvent cher payée comme le prouve cet épisode 5.
Réalisé proprement, c’est en jouant avec nos émotions lors de flashbacks bien pensés que le shérif de King-County fait ses adieux à ses amis décédés, de Shane au regretté Hershel, et à nous. De manière objective, la trame est belle, suffisamment émotionnelle pour qu’on lâche notre petite larme en même temps que Daryl. On ne comprend pas bien les raisons de ce sacrifice, mais on l’apprécie pour ce qu’il est, l’ultime geste d’amour envers sa famille, morte ou encore vivante.
The Walking Dead continue de mourir un peu plus
Sauf que dans un épilogue plus que douteux, on voit l’hélicoptère mystérieux emporter notre shérif chéri, aux côtés de Jadis. Fausse joie et ce drôle de sentiment, celui d’être trahi en notre fort intérieur. Encore un teasing foiré, une promesse tenue, et un show qui se fout de nous. Pourquoi cet Happy End ? Mais parce que business is business…
Parti soigner son tétanos au calme, loin de la tempête, Rick va surtout rebondir. Car AMC l’annonce, Andrew Lincoln quitte la série, mais tiendra prochainement le rôle principal de 3 téléfilms The Walking Dead produits par la chaîne, lesquels verront des personnages biens connus venir faire coucou. Une trouvaille et une écriture made in Scott Gimple (l’ancien showrunner et responsable du massacre de la saison 8) qui offrira à Andrew « Rick » Lincoln l’opportunité de faire son grand comeback (et de toucher le pactole). La fumisterie est totale et notre déconvenue atteint des sommets.
En soit l’épisode est bien, le départ justifié (si on veut), mais les dernières minutes viennent tout foutre par terre, nous rappelant le pire de ce qu’est capable The Walking Dead. Les spin-off deviennent rois pendant que la série mère se meurt, lentement mais surement, et avec Rick s’envole le peu d’intérêt qui nous restait pour elle.