Sorti en début d’année sur PC, Subnautica débarque sur PS4 et Xbox One. Habitué des portages, Panic Button s’est chargé de l’adaptation de ce jeu d’aventure-survie sur les consoles de salon. Résultat, une immersion aquatique toujours aussi exceptionnelle.
Quand on n’a pas le budget d’un triple AAA comme Red Dead Redemption 2 (lire notre test), rien n’empêche de faire un jeu original, riche et immersif. Lors de sa sortie en janvier, Subnautica avait su charmer de nombreux joueurs. Dans la myriade des jeux de survie, le titre développé par Unknown Worlds apportait un vent de fraîcheur avec son univers aquatique.
Cette version console, identique à sa grande sœur, place le joueur dans la peau d’un employé de la société Alterra qui connaît une sérieuse mésaventure, avec le crash de son vaisseau, l’Aurora, sur une planète extra-terrestre. Avec la mer à perte de vue et une capsule de survie endommagée, un seul choix possible, plonger pour sonder les profondeurs.
Dès la première incursion sous l’eau, l’objectif sera de ramasser des matériaux pour améliorer sa condition. Mais bien entendu, qui dit jeu de survie, dit challenge. En plus de la faim et de la soif, le joueur doit gérer sa réserve d’oxygène. Initialement faible et n’autorisant que des plongées de moins d’une minute, elle augmentera au fur et à mesure grâce aux matériaux craftés ici et là.
Subnautica : un quasi-sans-faute
Enchanteur d’un point de vue graphique, avec des environnements colorés et une faune nombreuse, Subnautica est le genre de titre qui illustre parfaitement l’expression l’ivresse des profondeurs. Si l’on sait pertinemment que les bébêtes qui se cachent sous l’eau ne sont pas toutes amicales, le besoin d’aller toujours plus profond ne nous quitte jamais. Les rencontres à plusieurs centaines de mètres sous la surface peuvent vite devenir angoissantes et dangereuses. Quelques phases sur la terre ferme sont également à prévoir.
Mais le jeu force le respect avec les nombreuses possibilités de construction qui s’offrent au joueur et qui enrichissent grandement son aventure. Point de départ, la capsule deviendra vite secondaire, laissant la place à des bases-marines ou des laboratoires (entre autres), accessibles grâce aux moyens de locomotion toujours plus poussés. Si la survie est un besoin, elle est ici agréable et terriblement addictive.
Du côté des points négatifs, on note quelques chutes de frame rate, heureusement rares. La (trop grande ?) liberté laissée aux joueurs dès le début de l’aventure pourra également frustrer, voire décourager ceux qui aiment qu’on les prenne par la main. Enfin, faim et soif n’apportent pas grand-chose et deviennent assez vite lassants. Il est possible de lancer une partie sans devoir s’en soucier (quatre modes de jeu différents sont disponibles).