Taxi devient Taxy Brooklyn. La saga cinématographique de Luc Besson s’exporte sur petit écran et devient la série la plus chère jamais produite en France. Au vu du résultat, encore de l’argent foutu en l’air.
Le pilote pose les bases : la jeune et jolie flic agaçante fait équipe avec le black aux tendances de french lover. Tous les stéréotypes américains et français réunis en un seul duo à l’alchimie aléatoire. Sans compter qu’il faut aussi se coltiner l’ensemble du casting correspondant également aux clichés du genre – mention spéciale à la mère nymphomane.
Côté action, les premières secondes laissaient présager le meilleur, mais avec Olivier Megaton (Taken 2) derrière la caméra, il fallait craindre le pire et le voilà qui arrive. Montage à la hache, la vitesse des scènes dépasse largement celle du fameux taxi. En résulte une sorte de long clip aux dialogues insipides.
Après Le Transporteur, Taxi Brooklyn représente une nouvelle adaptation ratée de la part de Luc Besson. Coupez le moteur, il n’y a rien à voir.
Avis : 3/10