La série Sons of Anarchy a coupé les moteurs et offert aux bad boys de Charming un final exceptionnel. À l’heure où Kurt Sutter s’envole pour d’autres projets, non sans envisager un spin-off au passage, retour sur un show unique en son genre.
Violence outrancière, propos choquants, Sons of Anarchy en dérangera plus d’un au cours de ces sept ans. Pour preuve, malgré son succès sur la chaîne FX, aucun prix d’envergure ne viendra récompenser le travail accompli, mis à part le Golden Globe mérité de Katey Sagal en 2011. La faute à une trop forte concurrence ou une Amérique bien-pensante refusant de légitimer le nouveau bébé politiquement incorrect du scénariste de The Shield ? Surement les deux.
Sons of Anarchy possède pourtant plus d’un atout. Il faut reconnaître le travail exceptionnel réalisé sur les personnages, rendant chaque disparition inoubliable dans le cœur des fans. De même, le show démontrera une forte capacité à se renouveler tout en conservant son leitmotiv et une tension omniprésente. Enfin, comment ne pas saluer la magnifique bande-son accompagnant la série avec un sens du décalage inimitable.
Sons of Anarchy ne plaît pas à tout le monde et c’est comme ça qu’on l’aime.