Après le succès (paraît-il) de Good Omens ou de American Gods (là d’accord) Neil Gaiman a le vent en poupe et sa plus célèbre création papier, Sandman, va enfin faire l’objet d’une série produite par Netflix.
Si Lucifer prend largement ses aises quant à son matériel comic d’origine, The Hollywood Reporter rapporte que l’arlésienne va connaître enfin une production à la hauteur de sa beauté narrative et visuelle. En effet, l’auteur Neil Gaiman sera à la production de son bébé, aux côtés du célèbre producteur David S. Goyer, DC Comics oblige, pour superviser cette histoire onirique en 11 épisodes décrits comme suit :
« Un mélange riche de mythologies modernes et de dark fantasy dans lequel la fiction contemporaine, les drames historiques et les légendes s’entremêlent à l’abri des regards. The Sandman va à la rencontre des gens ou des endroits visités par Morphée, le dieu des rêves, au moment où celui-ci prend sur lui de réparer les erreurs cosmiques – et humaines – qu’il a pu faire au cours de sa longue existence. »
De quoi laisser perplexe pour les novice en la matière. Mais en gros, l’histoire raconte en 78 tomes, comment Dream, aka Morpheus, l’un des sept Eternels – dont Désire, Destruction, Désespoir, Délire, Destin et Mort – est capturé pendant 70 ans avant qu’il ne s’échappe pour reprendre son royaume des rêves. Un bien beau programme qui devrait être également la série DC Comics la plus chère de l’histoire, Warner refilant donc le bébé à Netflix, après avoir casqué pour Bad Robot.
On vous laisse avec un superbe essai, sur Sandman, et le prix des rêves. Enjoy.