Longtemps retardée, Riddick, la troisième aventure de son anti-héros éponyme a su se faire désirer. Décrit comme plus proche du frissonnant Pitch Black que de l’aseptisé Les Chroniques de Riddick par le duo Vin Diesel / David Twohy, cet opus portait plein de promesses sur ses épaules.
Le film se veut d’ailleurs le digne héritier du premier volet, même un peu trop. Passé une première demi-heure de mise en bouche (un peu inutile d’ailleurs), le scénario semble rejouer la même partition que Pitch Black. On se retrouve devant des scènes déjà vues, sans compter le petit twist, aussi attendu que mal amené. Quant aux Chroniques, le lien entre les deux films durera en tout et pour tout 5 minutes en comptant les 15 secondes de Karl Urban. C’est un fait, Riddick a la mémoire sélective.
Cependant Riddick reste un divertissement tout à fait plaisant, réservant son lot d’action, de frisson et d’hémoglobine, porté par un Vin Diesel toujours aussi charismatique dans la peau de ce bad boy nyctalope.
Fiche technique
Réalisation : David Twohy
Casting : Vin Diesel, Karl Urban, Katee Sackhoff
Date de sortie : 18 septembre 2013
Synopsis : Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pourtant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée. La seule façon pour lui de s’en tirer est d’activer une balise d’urgence et d’alerter les mercenaires et autres chasseurs de primes, qui se ruent vers la planète à la recherche de leur proie.