« J’adore les récits, la culture orale, les contes de fée et le folklore ». Il n’en fallait pas moins à Naji Abu Nowar, réalisateur jordanien, pour nous proposer son travail avec son dernier film, Theeb, actuellement en salles.
L’histoire suit le passage de l’enfance à l’âge adulte d’un jeune garçon, Theeb, et de sa vie mouvementée dans le désert. Un long-métrage empreint d’une certaine influence, entre les westerns, Kurosawa ou encore Charlie Chaplin dans son rapport à l’image, qu’il considère comme « l’un de ses réalisateurs préférés, […] et meilleur que 99% des réalisateurs d’aujourd’hui, ou même de l’histoire du cinéma ».
Un travail difficile dans le désert, et de longue haleine avec des comédiens non-professionnels qu’il a fallu former. Mais l’expérience est inoubliable, selon le réalisateur, même si d’un point de vue logistique c’était difficile : « On a pris peu d’équipements, on n’a pas pris de projeteurs ou de générateurs, par exemple, parce que c’était trop volumineux et trop lourd ».
Quant à ses projets futurs, c’est secret défense ! Il faudra donc patienter pour voir de nouvelles choses arriver sur vos écrans.

![[Rencontre] Naji Abu Nowar, réalisateur de Theeb : « J’ai préféré l’image aux dialogues » [Rencontre] Naji Abu Nowar, réalisateur de Theeb : « j’ai préféré l’image aux dialogues »](https://linfotoutcourt.com/wp-content/uploads/2016/11/Naji-Abu-Nowar-réalisateur-de-Theeb-«-j’ai-préféré-l’image-aux-dialogues-»2.jpg)