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Accueil - [Rencontre] Adrian Molina et Darla K. Anderson : Coco, un film « vivant autour des morts » - Page 2
Rencontre Adrian Molina et Darla K. Anderson Coco
Cinéma

[Rencontre] Adrian Molina et Darla K. Anderson : Coco, un film « vivant autour des morts »

Alexia Malige Alexia Malige28 novembre 2017Aucun commentaireIl vous reste 8 minutes à lireUpdated:28 février 2022
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La musique fait partie intégrante de Coco, mais apporte également beaucoup de difficulté dans le travail d’animation. Comment avez-vous réussi à surmonter ce chalenge ?

Adrian Molina : L’histoire est celle de Miguel, un petit garçon qui rêve de devenir musicien, alors forcément, la musique a un rôle très important à jouer dans le film. Chez Disney/Pixar, nous voulons toujours faire très attention aux détails, donc nous avons fait venir de véritables guitaristes pour qu’ils puissent jouer les mélodies que vous entendez, devant les animateurs. De cette façon, ils ont pu voir quel doigt bougeait et à quel moment, et ainsi donner vie aux mains de Miguel avec réalisme. En fait, quand vous le voyez et l’entendez jouer, ses doigts touchent les bonnes cordes. Il interprète réellement la musique.

Quelles ont été vos inspirations pour la bande-originale ?

Adrian Molina : Encore une fois, toute l’équipe de Disney/Pixar a fait beaucoup de recherches pour recréer au mieux ce monde que l’on a décidé d’explorer. La musique mexicaine est vraiment d’une richesse infinie et possède une grande diversité de styles. On a donc voulu inclure de nombreux genres différents pour remplir l’univers de Coco et le rendre éclatant. Et cette générosité musicale a également donné aux artistes une plus grande liberté pour composer les chansons originales du film.

Dans Coco, beaucoup de personnages sont sous la forme de squelettes. Comment l’équipe de Pixar a t-elle réagi face à cette originalité ?

Darla K. Anderson : Les animateurs de Coco ont déjà travaillé sur Le monde de Dory et Cars 3, et pour eux, créer des squelettes était beaucoup plus marrant. Ils se sont vraiment amusés à le faire, car c’était très différent des deux autres films. Donc je pense que c’était un immense plaisir pour eux, bien que cela reste aussi un défi assez particulier.

Adrian Molina : Je pense qu’il y a encore plus de choses auxquelles il faut faire attention avec un squelette, qu’avec un personnage humain normal ou même avec des monstres ou des robots. Dans ce cas présent, quand on anime un bras, il faut bien relier les os entre eux, mais être aussi capable de les dissocier et de former un mouvement logique. Ça crée énormément de possibilités. On peut tout faire avec eux, et je pense que c’est pour cela que les animateurs s’éclatent autant !

Le film est à la fois très coloré et très sombre, comment avez-vous réussi à trouver l’équilibre parfait ?

Adrian Molina : Une grande partie de l’image a été inspirée par le langage visuel de la fête des morts. Il y a tant de vitalité et de couleurs pendant cette célébration ! Les pétales de fleurs, les costumes un peu fous et les drapeaux excentriques amènent de la gaité. Et cela fait aussi partie de la tradition de se souvenir des personnes disparues, dans la joie. Les familles se réunissent pour se remémorer leurs proches et font ça dans une ambiance de fête et non de deuil. C’est vrai que cela est assez ironique d’avoir un monde aussi vivant autour des morts, mais on voulait vraiment ce contraste. C’est ce qui résume le mieux cette coutume.

Vous êtes vous inspiré de La légende de Manolo, réalisé par Jorge Giutérrez ?

Adrian Molina : C’est vraiment un très bon film et on adore Jorge Giutérrez, qui fait toujours un travail fantastique. Ce que l’on aime particulièrement avec ce long-métrage, c’est qu’il prend vraiment ses racines dans les traditions du pays. Il permet alors aux gens du monde entier de découvrir la fête des morts et ce qu’elle représente pour les Mexicains. Mais ce qu’on a, nous, plutôt essayé de faire, c’est de créer tout un univers de connexions entre les générations. Et pour cela, nous nous sommes beaucoup inspirés de l’architecture mexicaine sur plusieurs époques. Cependant, on était curieux de voir si l’on n’avait pas trop de ressemblances avec La légende de Manolo, car nous avons tout de même choisi cette même fête comme point de départ. Néanmoins, je pense que ce que l’on a fait est réellement original, unique et que les spectateurs y trouveront tous quelque chose qui les touchera.

Cars 3 paraît extrêmement réaliste, est-ce que Coco le sera autant ? Notamment dans le monde des vivants.

Adrian Molina : On a essayé de créer des personnages dynamiques qui respirent la vie. Lorsqu’on les regarde, on ne fait pas attention à la texture de leur peau ou d’autres détails de forme, mais simplement à leur âme, leur cœur et toutes les émotions qu’ils dégagent. On voulait vraiment que le film soit immersif et que les spectateurs plongent complètement dans l’histoire. Donc tous les décors et les paysages sont là pour vous faire vivre pleinement l’aventure avec Miguel et vous aspirer dans son univers. On n’a donc pas forcément travaillé sur le réalisme à proprement parler, mais plutôt sur la cohérence et la force du monde que l’on a imaginé.

Darla K. Anderson : Je pense que le visuel de Coco est magnifique et resplendissant. Le film a d’ailleurs bénéficié d’une super technologie pour mettre en image toute sa complexité graphique. Mais ce n’est pas le même réalisme que Cars 3, car ces deux univers sont totalement différents.

Avec le Mexique, Pixar explore de nouveaux horizons. Est-ce plutôt une chance ou un lourd défi ?

Adrian Molina : C’était vraiment une opportunité géniale d’emmener le public dans ce nouveau monde. J’étais très enthousiaste pour le projet, puisque je viens, moi même, d’une famille mexicaine. Et c’était génial de chercher des façons d’embarquer n’importe quel public vers ces traditions qu’il ne connaît pas. On vient tous de quelque part, mais on ne rentre pas toujours dans le moule de notre famille. Cette idée me plaisait beaucoup, et j’avais très envie de la développer sur grand écran. Je trouvais donc passionnant de partir sur les traces des générations passées pour se sentir moins étranger et au contraire, comprendre nos racines. Cela est vraiment en adéquation avec la symbolique de la fête des morts. On pense donc que les gens seront vraiment intéressés et y verront des éléments à relier à leur vie personnelle.

Le film parle d’un enfant qui rêve de devenir musicien dans une famille qui a banni la musique. En tant qu’artiste, avez-vous connu une histoire similaire ?

Adrian Molina :Personnellement, je suis très chanceux. Je viens d’une famille qui m’a toujours soutenu dans ma carrière artistique. Et je pense que cela a vraiment fait la différence pour que je me construise et me développe dans ma passion. Mais plusieurs artistes de notre équipe, nous ont dit, alors qu’on écrivait le scénario de Coco, qu’ils étaient exactement comme Miguel. Ils venaient d’une famille qui n’aimait pas l’art, ou bien qui n’y avait jamais vraiment pensé et ça a été dur pour eux de tracer leur propre chemin. Je pense que c’est quelque chose que beaucoup de gens peuvent comprendre. C’est une histoire à laquelle de nombreuses personnes peuvent s’identifier.

Coco est le nom de la grand-mère. Pourquoi avoir nommer le film après un personnage secondaire ?

Darla K. Anderson : Mais est-elle vraiment secondaire ? (rires)

Adrian Molina : Le titre « Coco » a été décidé très tôt et je crois que nous sommes simplement tombés amoureux de sa sonorité. Il y a également un certain mystère, car on ne sait pas exactement ce que ça veut dire. Et puis, le jour des morts parle justement des connections entre les différentes générations. C’est pour se souvenir des personnes qui sont passées avant. C’est comme une réunion de famille entre le monde des vivants et celui des morts. Et Coco, en temps que grand-mère, en tant que doyenne de la famille, devient le symbole de cette connexion entre les vieilles générations et les nouvelles. On a donc pensé que c’était l’idée parfaite pour le titre.

 

 

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