La mère protectrice
Avec Australia, on retrouve une Nicole Kidman en Lady Ashley – comprenez ici une référence à Autant en emporte le vent – une aristocrate romantique qui doit escorter du bétail sous les ordres de Hugh Jackman. Prenant sous son aile Nala, un petit aborigène orphelin et intrépide, le couple qu’elle formera avec Jackman se transformera en un mur protecteur autour de l’enfant. Sous ses aspects de fresque artificielle et toc, le film revisite le mythe du Magicien D’Oz avec une réflexion sur la famille recomposée.
Une réflexion que l’on retrouve dans Lion (attention spoilers) où l’Australienne décide avec son mari d’offrir un foyer au jeune Saroo (et plus tard Mantosh), loin de la misère. Un choix fort puisqu’elle préfère ne pas concevoir pour offrir du bonheur à des enfants qui n’en ont pas eu. Un rôle tire-larmes que l’actrice incarne à la perfection jusqu’à dans la rencontre avec la mère biologique de Saroo.
Dans Big Little Lies, en revanche, Nicole Kidman est plus proche de Brie Van de Kamp (Desperate Housewives). Elle s’emploie à jouer la mère parfaite de deux petits garçons dans un décor luxueux, mais on comprend vite que les apparences sont trompeuses. Derrière ce soit-disant bonheur tout en trompe-l’oeil et superficialité se cachent bien des souffrances, dont la belle actrice semble être la principale victime.
Nicole Kidman n’est définitivement pas une maman comme les autres.
Lion et Big Little Lies avec la « maman » Nicole Kidman sont à découvrir cette semaine au cinéma et sur OCS.