Dans des salles d’emblée conquises par un Hobbit, Le Septième Fils tente aujourd’hui de grignoter sa part de bénéfices. Une démarche courageuse, voire téméraire au sein du monde clos et impitoyable de l’Héroic Fantasy.
Réussissant à s’extirper d’une production chaotique, le film de Sergey Bodrov en garde de nombreuses séquelles. Le Septième Fils souffre d’un gros problème de rythme, ne laissant ni l’émotion s’installer, ni les scènes d’action remplir leur office. Ces dernières se montrent trop brutes et pas assez longues pour parvenir à créer l’adrénaline escomptée. Le long-métrage cherche à montrer beaucoup en dévoilant peu, provoquant un sentiment de fourre-tout maladroit.
Toutefois Le Septième Fils ne manque pas d’entrain, à commencer par son casting de haute voltige où Jeff Bridges et Julianne Moore rivalisent dans un cabotinage salvateur. En outre, les effets spéciaux ne déméritent pas et donne au film une dose supplémentaire de crédibilité.
Le Septième Fils ne concurrencera évidemment pas les aventures en Terre du Milieu, mais propose une alternative plaisante dans un genre où la qualité ne court pas les rues.
Le Septième Fils sort le 17 décembre en salles