Lazaretto est le second album solo du musicien Jack White. Notre avis sur cette création sorti en juin 2014.
L’ancien membre du groupe de rock The White Stripes, et actuel guitariste des Dead Weathers et des Raconteurs, continue son exploration de la musique américaine dans ce deuxième album solo réussi, Lazaretto. S’il ne révolutionne rien, le génial musicien/producteur (il a fondé son propre label Third Man Record en 2001) nous prouve que les racines américaines (blues, country), couplées à des sonorités plus modernes, font très bon ménage.
C’était déjà le cas avec son précédent opus, Blunderbuss, où il associait son goût de l’expérimentation et le respect de la musique traditionnelle américaine. Même recette dans cet album plutôt binaire, dans lequel il mêle ballades country (« Temporary Ground », « Entitlement ») et morceaux plus rock, comme on avait habitude d’entendre dans les White Stripes (l’instrumental de « High Ball Stepper » ou encore de « That Black Bat Licorice »).
Rien d’innovant donc, mais qu’importe ? Jack White a eu le mérite de déjouer les clichés de deux genres épuises jusqu’à la moelle, tout en proposant une patte sonore dont lui seul a le secret. Résultat : c’est jouissif, efficace, loin d’être nouveau, et on se demande à chaque fois pourquoi ça marche.
2 commentaires
sérieux « chantre »? êtes vous sure que la définition de ce mot correspond a votre article?
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