House of Cards est l’une des premières séries originales de Netflix, produite et réalisée (en partie) par David Fincher. Notre critique de la première saison.
Sortie en février dernier aux États-Unis sur la plate-forme de vidéo à la demande Netflix, House of Cards débarque enfin en France sur Canal+. L’occasion de juger si l’épisode pilote possède les qualités pour faire de la série l’un des meilleurs drama politique.
Bienvenue dans la vie de Frank Underwood, un politicien expérimenté passé maître en manipulation. Lorsque le nouveau Président élu lui refuse un poste au gouvernement, Frank n’a plus qu’un objectif : obtenir les clés de la Maison-Blanche. Dans le rôle principal d’homme froid et ambitieux, Kevin Spacey fait des merveilles, secondé par la non moins talentueuse Robin Wright dans le rôle de Mme Underwood.
Avec David Fincher en producteur et réalisateur de ce premier épisode, House of Cards dépeint un univers cynique où règne les faux-semblants et les jeux de pouvoir. Un monde dont Kevin Spacey nous livre les codes via des apartés aux spectateurs. Dans House of Cards les politiciens se ressemblent, on ne parle jamais de démocrates ou de républicains et Frank lui-même ne précisera jamais son affiliation partisane. Le prologue donne le ton : « donnant-donnant, bienvenue à Washington ».
Fiche technique de la saison 1
Showrunner : Melissa James Gibson, Beau Willimon, Frank Pugliese
Casting : Kevin Spacey, Robin Wright, Kate Mara, Corey Stoll, Michael Kelly
Date de diffusion : 2013
Synopsis : Frank Underwood, homme politique rusé et vieux briscard de Washington, est prêt à tout pour conquérir le poste « suprême »…