Comme on vous l’annonçait en début de saison 4 de Homeland, Carrie (Claire Danes) évolue cette fois dans un nouveau décor et avec des personnages secondaires prenant un peu plus de place pour combler l’« après Brody ».
Malheureusement, les six premiers épisodes sont largement soumis aux crises maladives de son héroïne. Les scénaristes y ajoutent même une mini-intrigue autour de ses médicaments; une histoire bâclée avec le neveu du terroriste poursuivi, et ils bringuebalent Peter Quinn (Rupert Friend) sur un courant alternatif regrettable, comme si cela ne suffisait pas.
Parti pris calculé ou simple suicide artistique, toujours est-il qu’après les tergiversations autour de ces complications faciles et un peu rapides dont la conclusion s’opère en fin d’épisode 6, le show prend un nouvel élan. Le rythme devient soutenu et fluide, Carrie réapparait plus sage et plus déterminée, et les épisodes se suivent agréablement, cliffhanger après cliffhanger.
On regrettera peut-être un épisode final un peu vide malgré la présence de nouveaux indices nous préparant doucement à la saison 5, mais les promesses faites par la deuxième partie de saison auront au moins eu l’avantage de nous redonner espoir.
Critique écrite par Simon D. Réhon