Sorti l’an dernier, Gravity Rush (ou Gravity Daze au Japon) a marqué la ludothèque de la PS Vita qui, il faut le dire, manquait alors cruellement de jeux de ce calibre.
Dans les décors d’influence steampunk de Gravity Rush, le joueur incarne Kat, une jeune femme amnésique ayant le don de contrôler la gravité. Il va devoir l’aider à retrouver son passé, parmi l’architecture flamboyante de la ville et tandis que des quartiers entiers disparaissent peu à peu aux mains d’une entité maléfique.
On est d’emblée absorbé grâce au style cell-shading, à l’ambiance musicale, et bien sûr à ce gameplay vertigineux. Courir sur les murs, marcher sous un train aérien, se laisser tomber sur des centaines de mètres… Les fonctionnalités de la console de Sony sont mises à l’épreuve avec brio (écran tactile avant, visée gyroscopique).
Dommage que les missions de Kat s’avèrent un brin répétitives. Quant à l’intrigue nébuleuse et la fin abrupte, elles remettent violemment les pieds sur terre. Mais peut-être les développeurs en gardent-ils sous le coude pour une éventuelle suite ?
Fiche technique
Studio : Japan Studio
Supports : Playstation Vita, PlayStation 4
Date de sortie : 2012
Synopsis : Le jeu se déroule dans la ville flottante fictive d’Hekseville. L’histoire commence par l’apparition du personnage dirigé par le joueur, une fille nommée Kat qui a perdu la mémoire. Elle rencontre un mystérieux chat noir qui lui offre la possibilité de contrôler la gravité. Kat va utiliser ce pouvoir pour protéger les habitants menacés par une tempête de gravité et des monstres appelés Névis, apparus avec elle.
Article écrit par Arnaud Trouvé