La Fête du cinéma arrive à point nommé, alors que la fréquentation de nos chères salles se trouve en berne. On vous propose donc notre sélection !
La Fête du cinéma débarque ! Permettra t-elle de redonner des couleurs à des salles dont la fréquentation ne cesse de chuter ? En tout cas, du 3 au 6 juillet, toutes les séances sont au prix de 4€, l’occasion idéale de fuir les chaudes températures et une septième vague pour se climatiser et s’émerveiller dans une salle de cinéma. Attention, pas avec n’importe quel film : on vous donne donc nos recommandations, en passant évidemment par les pièges à éviter, afin de passer une fête du septième art réussie !
Les films qu’on vous recommande
Incroyable mai vrai, de Quentin Dupieux. Avec son dixième long-métrage, Quentin Dupieux trouve un bel équilibre entre drame et comédie dans une sature pertinente autant qu’un délire à l’absurdité hilarante. Si on ajoute à cela un casting de talent et des dialogues savoureux, on tient donc une nouvelle belle réussite d’un réalisateur toujours aussi singulier ! Notre critique complète est par ici.
Elvis, de Baz Luhrmann. Elvis est un biopic au récit classique, voire même attendu par instants, mais que Baz Luhrmann compense par une énergie et une musicalité de chaque instant. Fastueux visuellement, parfois même jusqu’à l’épuisement au terme des 2h40 bien remplies. Abordant de manière politique et symbolique la vie du chanteur, on retiendra par dessus tout la saisissante performance d’Austin Butler, dont le mimétisme du King porte le métrage à lui-seul. C’est bien ! Notre critique complète est par ici.
Decision to Leave, de Park-Chan Wook. Grâce à une mise en scène absolument virtuose, Park Chan-wook renouvelle un genre codifié et un récit connu avec une singularité certaine. Passionnant à mesure que le film avance, Decision to Leave est, outre ses saillies burlesques ou son aura de thriller policier, un vrai film romantique renvoyant autant à Hitchcock que Verhoeven ou De Palma. Duo d’acteurs parfaits, visuels de toute beauté, musique hypnotique…on aurait voulu un récit plus noir, surprenant et retors, mais on tient là un très bon film orchestré de main de maître, dont la conclusion résonne encore dans nos esprits. Notre critique complète est par ici.
Les films qu’on vous recommande moyennement
Irréductible, de Jérôme Commandeur. Irréductible, s’il s’avère efficace, ne sort jamais des sentiers bien trop balisés de notre chère comédie hexagonale. Si sa bande-annonce et son pitch laissaient présager de nombre de décors et d’une proposition bien plus ambitieuse que la moyenne, force est de constater que malgré quelques notes d’humour de notre Jérôme Commandeur national et d’un formidable casting, Irréductible est loin d’être inattendu. Notre critique complète est par ici.
Black Phone, de Scott Derrickson. Malgré des prémices évocatrices, Black Phone est un film d’épouvante très moyen. Malgré un héros attachant et un bad guy efficace campé par Ethan Hawke, les grossièretés d’écriture globales nuisent à l’efficacité globale, bien que Scott Derrickson parvient à emballer quelques moments de suspense bien orchestrés. Plutôt oubliable malheureusement ! Notre critique complète est à retrouver juste ici.
Buzz l’éclair d’Angus MacLane. Buzz l’Éclair est un Pixar mineur à cause d’un scénario classique et d’un tiers central moins créatif qu’espéré. Heureusement, la maîtrise technique et artistique des magiciens de Pixar, l’excellent doublage, la réalisation globale, son contexte SF et une certaine humanité en font un visionnage loin d’être déplaisant. Notre critique est juste là !
Les films qu’on ne vous recommande pas du tout
Arthur, malédiction de Barthélémy Grossman. Arthur, malédiction, de par son ahurissante nullité, atteste du mépris pour tout un genre de la part de Luc Besson et de son réalisateur, Barthélémy Grossman. Se la jouant Jason Blum local, la fausse bonne idée de produire un film d’horreur à petit budget lié à une marque reconnue du public se mue ici en un vulgaire et grossier crachat à la face de tout un genre et de son public. Notre critique, très remontée, est juste ici.
Entre la vie et la mort de Gioardano Gederlini. Entre la vie et la mort porte bien le nom du thriller inanimé qu’il est. Oscillant entre parodie fauchée risible et désir de synthèse du genre se prenant affreusement et lourdement au sérieux, le film de Gioardano Gederlini ne parvient jamais à cacher un scénario risible, un jeu d’acteur foireux, des situations et dialogues invraisemblables derrière une belle direction artistique. Mauvais téléfilm soporifique, entre enfer et parodie. Notre critique est ici.
Jurassic World : Le Monde d’après, de Colin Trevorrow. Jurassic World : Le Monde d’après est un échec à presque tous les niveaux : personnages désincarnés, intrigue foutraque, CGI ambivalents, dinosaures sous-exploités, tension aux abonnés absents, script aux facilités invraisemblables. Difficile de sortir satisfait de 2-3 moments efficaces dilués dans un métrage aussi inutile que consternant dans son approche. Bref, c’est bien mauvais ! Notre critique est juste là.