Divergente est un film de science-fiction réalisé par Neil Burger. Notre avis sur cette adaptation cinématographique sortie le 9 avril 2014.
Le monde des adaptations de saga littéraires pour adolescents se divise en deux catégories. Celles à l’orientation adulescente, telles qu’Harry Potter, et celles où la trame narrative se concentre sur la relation amoureuse liant l’héroïne au beau ténébreux, à l’image de Twilight. Puis vînt Divergente.
Pourtant, l’œuvre de Neil Burger comprend tous les codes du film pour adolescentes en fleurs. On y retrouve l’idée de la jeune rebelle voulant s’affranchir des règles dictées par la société aseptisée, tombant sous le charme de son mystérieux protecteur. Les personnages accumulent les stéréotypes et Divergente enchaine les clichés du genre, y compris l’inévitable parenthèse sur la sexualité.
Toutefois, le film s’émancipe de son cadre limité pour venir surfer sur la vague d’Hunger Games. On y retrouve cette décharge d’adrénaline, ce goût pour le spectaculaire bien rythmé. En outre, Divergente a l’intelligence de ne pas se restreindre son schéma narratif à une amourette réchauffée, reléguant celle-ci au second plan.
Si Tris (Shailene Woodley) n’est encore loin d’atteindre le niveau d’une Katniss Everdeen, elle a le mérite d’essayer. Les suites signées, le défi reste maintenant de forger sa propre identité.
Une adaptation
Divergente est donc une adaptation du premier tome de la trilogie de Veronica Roth (tout savoir) édité en 2011. En voici le résumé :
Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.