Après 20 épisodes épiques et pleins de rebondissements imprévisibles (ou presque), la saison 4 de Vikings vient de se terminer en apothéose. Attention spoilers
Conclusion d’une époque. Avec cette quatrième saison, Michael Hirst parvient à conclure la destinée de ces personnages et notamment de son protagoniste Ragnar. Tout comme ses compagnons de route tous plus épuisés les uns que les autres, à l’exemple du Roi Ecbert, les protagonistes laissent ici résonner leurs actes de manière majestueuse, la mort n’étant qu’un premier pas vers l’immortalité. Mais si Vikings se sépare aussi douloureusement de ceux qui ont fait sa renommée, c’est aussi pour faire perdurer les légendes qui ne se cantonnent pas à celles d’un seul homme.
Résurrection d’un show. Car le but de la série de History est d’établir la pérennité d’une saga, certes liée par un fil conducteur familial, mais aux multiples visages. On voit donc les fils prendre la place du père, une femme prendre les rênes de son défunt époux, et une société évoluer vers une autre. La modernité du discours humaniste de Ragnar trouve donc dans la construction du show une réflexion profondément humaine, une ode à la vie. Vikings n’est pas un récit sur l’histoire d’un homme, mais celui, romancé, des hommes qui ont façonné l’Histoire.