Paco Plaza, le créateur de la saga Rec repasse derrière la caméra avec un nouveau film d’épouvante, Verónica. Avec une accroche vantant sa reprise d’une réelle enquête policière reconnaissant que des éléments paranormaux s’étaient déroulés, le long-métrage a su toucher notre curiosité…
De l’épouvante bien menée. Si l’issue de l’intrigue est sous-entendu dès le début, la narration ne ménage pas son suspense quand au déroulement. Des amies, une éclipse, une table de Ouija, un pitch basique, relevé par la présence de l’entourage de la courageuse Verónica. Ses jeunes frère et sœurs ajoutent la tension dramatique et l’angoisse nécessaire à nous tenir en haleine. Sandra Escacena (Verónica) réalise d’ailleurs une performance talentueuse alors que la situation devient de plus en plus compliquée à gérer pour son personnage.
Un plan séquence final intense. Le film produit par Wild Bunch s’appuie également sur les compositions bien orchestrées de Chucky Namanera, mais peu être un tantinet trop narratives. De même, on admire la recherche faite pour la prise de vue, à la fois esthétique et servant parfaitement le suspense. Le final s’avère d’ailleurs particulièrement haletant. Cependant, on est un peu déçu des jumps scare et de l’incarnation de l’esprit. L’ambiance aurait certainement gagné beaucoup plus en intensité horrifique à travers une présence invisible ou dévoilée seulement à la fin.