Puisqu’il est toujours agréable de commencer l’année en musique et que La La Land est tellement 2017, The Greatest Showman compte bien assurer le spectacle. Ça tombe bien, c’est tout ce qu’on lui demandait.
Des défauts étalés au grand jour. Michael Gracey, petit nouveau derrière la caméra, nous livre donc une version romancée et édulcorée de la vie de Phineas T. Barnum, un homme de spectacle qui su miser sur la naïveté et le voyeurisme de la population. Et c’est bien ainsi que le film se présente, ne cherchant pas à camoufler ses effets numériques grossiers ou ses emprunts à Moulin Rouge. Le scénario lui-même se montre prévisible et sans aucune subtilité. Mais rien de tout ça ne gâche The Greatest Showman.
Une mission : divertir. Dès les premières secondes, on est pris dans le piège du film : Hugh Jackman déborde assez de classe et de charisme pour t’en filer des complexes et les séquences chantées et dansées nous emportent. Le métrage ne se prend jamais au sérieux trop longtemps et fait preuve de beaucoup de générosité sur scène. Jamais on ne s’ennuie et on profite pleinement de l’entourloupe qui se déroule sous nos yeux, le sourire aux lèvres. The Greatest est sans aucun doute prétentieux, mais quel Showman !