On le pensait déjà du côté de Marvel, on a désormais le même son de cloche chez DC Comics : l’avenir des super-héros se jouera peut-être loin du grand écran. Là où le studio de Superman tâtonne encore au cinéma, en une saison Flash entrouvre les portes d’un monde infini : le multiverse où plusieurs réalités se confrontent.
Après un début timide, laissant entrevoir des amourettes pour adolescents et un casting de belles gueules très smallvillien, les aventures de Barry Allen ont pris une nouvelle direction jusqu’à surpasser son aîné Arrow. Le showrunner des deux séries, Greg Berlanti semble avoir appris de ses erreurs sur l’archer vert pour imposer directement l’éclair rouge comme une valeur sûre. Effets spéciaux et mise en scène bien huilée appuient un scénario extrêmement complexe et ambitieux pour une première saison.
Les climax se comptent à la pelle, les références au comics et les invités-surprises aussi sans parler des relations entre les personnages, moins factices que dans Arrow. Flash met en place un style et surtout présente une ambition narrative folle : entre voyages dans le temps, changement d’univers, etc. difficile de ne pas sentir un frisson nous parcourir l’échine. Multiverse, nous voilà !