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Accueil - Critique The Afterparty Saison 2 : whodunit au mariage des genres
Critique The Afterparty Saison 2 : whodunit au mariage des genres
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Série

Critique The Afterparty Saison 2 : whodunit au mariage des genres

Charley Charley5 octobre 2023Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:6 octobre 2023
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The Afterparty s’était imposé avec sa première saison comme une des meilleures comédies actuelles, c’est donc avec un certain entrain que nous attendions le retour du whodunit déjanté de Christopher Miller (Spider-Man Across the Spider-Verse, 21 Jump Street). La réussite est toujours de mise, pour une Saison 2 (globalement) aussi réussie dans son mariage des genres !

The Afterparty était une des plus belles surprises de l’an dernier, c’était donc avec une certaine impatience que la saison 2 se faisait attendre. Pour rappel, la série de Christopher Miller (Spider-Man Across the Spider-Verse, La Grande Aventure LEGO) se caractérisait comme un whodunnit à la Cluedo/Knives Out/Agatha Christie.

La particularité cependant étant que chaque épisode narrait les évènements selon le point de vue d’un des personnages, épousant par la même occasion un genre cinématographique précis (polar, teenage movie, comédie romantique, film d’action..). En résultait un cocktail jubilatoire servi par un excellent casting, une écriture inspirée et une sacrée dose de fun.

Critique The Afterparty Saison 2 : whodunit au mariage des genres
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The Afterparty Saison 2 prend ainsi place quelques temps après la conclusion de la saison 1 : Aniq et Zoë filent le parfait amour, et vont assister au mariage de Grace (la sœur cadette de Zoë). Mais ce qui s’apparentait à un week-end ensoleillé des plus idylliques tourne au drame lorsque le corps sans vie d’Edgar (l’époux milliardaire) est retrouvé sans vie dans son lit.

Tandis que la jeune veuve est directement pointée du doigt comme la suspecte numéro 1, Aniq et Zoë font de nouveau faire appel au Détective Danner pour percer à jour les secrets de l’ensemble des convives. L’occasion donc de découvrir un nouveau trombinoscope de personnages, partagé entre les 2 familles liées par ce malheureux mariage !

The Afterparty : vive les mariés

Exit les retrouvailles des anciens du lycée, bienvenue aux dramas familiaux du mariage : néanmoins The Afterparty conserve le credo créatif du show, en revisitant un (nouveau) genre précis lors de chaque épisode. Loin de la redite, cette saison 2 nous emmène ainsi retrouver la rom-com initiale, pour ensuite explorer le film d’époque costumé, le cinéma indie, le polar érotique, le thriller Hitchcokien, le film de casse, le film noir, ou même le found footage !

Critique The Afterparty Saison 2 : whodunit au mariage des genres
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Le tempo comique se révèle toujours aussi délicieux, boosté par la personalité haute en couleur de chacun des protagonistes. On notera toutefois un certain bémol dans ces détournements : en effet, The Afterparty Saison 1 prenait à bras le corps le genre afin de le pasticher, toujours au service du récit !

Dynamitage des genres moins sec

Pour cette saison 2, la série conserve moins d’équilibre dans la manière de dérouler l’enquête, finalement prétexte à quelques scénettes, là où le cœur de l’intrigue réside dans l’aspect Rashomon global. Pourtant, la mayonnaise prend un peu moins pour un ou deux épisodes : en effet, l’épisode 4 sur Hannah prend la forme d’une coming-of-age indie aux inspirations Wes Andersonniennes très assumées..sans pour autant la précision de mise en scène du même cinéaste ni le recul humoristique nécessaire au pastiche.

Enfin, l’épisode 8 de Mr Feng déroule un programme en found footage relativement dans les clous, tel un passage obligé pour délayer avant son double-épisode final. Heureusement, The Afterparty contrecarre constamment ces légères sorties de route par son humour décapant, cristallisé notamment dans un hilarant épisode 5 émulant Basic Instinct (avec Michael Ealy en psychiatre-pyromane), permettant à Tiffany Haddish d’aller toujours plus loin dans l’exploration caustique de son personnage.

Critique The Afterparty Saison 2 : whodunit au mariage des genres
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Dérision et sentiments

Si l’excellent Paul Walter Hauser a également l’occasion de briller en détective bravache (mais aussi bien gauche), parfaitement encapsulé dans un 3e épisode au format 4:3 renvoyant aux films noirs, The Afterparty Saison 2 arrive aussi à convaincre de manière plus surprenante au sein d’une incartade vers l’épopée romanesque.

La série n’hésite ainsi pas à porter un regard bien tendre sur ses personnages, en particulier celui de John Cho (parfait en oncle explorateur aux tendances chamaniques). Bien sûr, l’ensemble de la distribution s’avère être encore une fois un sans-faute (Jack Whitehall et son accent british utilisé diégétiquement), jusqu’à un épilogue plus méta nous questionnant sur la tournure de l’inévitable saison 3 en devenir !

The Afterparty Saison 2 est disponible sur Apple TV+

avis

7 meurtre avec le sourire

The Afterparty revient avec une saison 2 à l'énergie comique toujours intacte, malgré 2 ou 3 épisodes en-dessous du reste en terme de dynamitage des genres. Heureusement, l'excellent casting et son écriture toujours aussi inspirée parviennent sans mal à proposer une nouvelle saison de bon acabit : la suite se fait déjà attendre !

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