Le season premiere de la septième et dernière saison de The 100 arrive sur The CW et se voit confier la lourde tâche d’initier la fin des aventures survivalistes.
Le règne des Primes arrive à son terme pendant qu’une nouvelle menace émerge de l’anomalie. Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, la série phare de The CW qui ne soit pas super-héroïque, prépare son baroud d’honneur. The 100 revient pour une saison 7 qui s’annonce bien compliquée pour des adieux, espérons qu’elle parvienne à finir l’épopée de nos survivants en grande pompe. On y croit.
Jason Rothenberg continue de veiller à la postérité de son bébé et officie également à l’écriture de ce season premiere, mis en scène par Ed Fraiman, un habitué du show. Du beau monde pour encadrer un épisode qui peine cependant à présenter tous les enjeux tout en faisant le lien avec la saison précédente de façon fluide, un peu trop même pour ceux qui n’aurait pas révisé avant de regarder le retour de The 100.
What the f*ck ?
Pas le temps de respirer, la saison 7 de The 100 redémarre à fond de train. On reprend là où on s’était arrêté et c’est sans préambule que l’on replonge dans l’action. L’anomalie venait d’engloutir Octavia et Dioza tout en relâchant Hope, la fille de l’ancienne criminelle. C’est de ce postulat que s’initie cette nouvelle saison où dimensions parallèles et rupture du continuum espace-temps promettent de dynamiser un récit qui tend toujours à s’enfermer dans ses propres poncifs.
Si cette course face au temps lui-même et face à des adversaires armés de technologie futuriste nous fait directement penser à 12 Monkeys, le show continue son bonhomme de chemin avec possession ancestrale sur fond de lutte des classes ou de cultes. D’envahisseurs, The 100 deviennent évidemment les sauveurs d’une planète hostile et tentent maintenant d’apporter une paix durable à un système politique et social mis à mal. On nous offre donc les sempiternels états d’âme de protagonistes pourtant rompus à la survie, preuve qu’ils sont toujours humains, mais également toujours aussi pénibles.
Alors certes on est ravi de retrouver des personnages auquel on est attachés, mais ces retrouvailles enchantées peinent à décoller devant l’impression bordélique qui se dégage de se season premiere. Engluée dans ses fondamentaux mais désireuse d’explorer de nouveaux horizons, la série galère à trouver le ton et le rythme juste qui fait plus forcé que savamment préparé. Sans parler de l’aspect visuel du show, artificiel et mal fichu dès lors qu’il s’échappe des forêts. Mais attendons de voir avant de juger.