The CW lance ses nouvelles saisons et Supergirl vient de commencer sa saison 4 comme toutes les autres, malheureusement.
C’est bien simple, rien n’est bon. On est dur, mais c’est la triste vérité. Supergirl s’élance, mais avec rien dans le ventre si ce n’est ses dernières minutes, c’est dire. Bien sûr certains aimeront, personne ne juge, mais personnellement, il faut reconnaître que The CW expérimente toujours de mauvaises idées et ce sans jamais redresser la barre.
Melissa « Kara » Benoist est toujours horripilante et son caractère naïf n’a de cesse de frôler paradoxalement l’égoïsme. Que ce soit en critiquant les choix des autres ou en devenant le mentor d’une nouvelle journaliste, elle aussi exaspérante, mais dont un attend beaucoup cette saison ! Sa frangine, maintenant à la direction du DEO, fait le boulot mais ses collègues continuent de rivaliser de private jokes sans intérêt si ce n’est d’apporter un peu de lumière dans un monde pourtant sombre (cf notre critique de Titans). Une nouvelle menace soulève pourtant des questions sur le racisme latent d’une ville accueillant des aliens mais c’est une Rhona Mitra monolithique et constipée qui se fait le fer de lance d’une radicalité bancale et clichée.
Supergirl, nothing else
Admirée par tous ses amis, notre Supergirl, de tous les plans et de toutes les conversations, finit de nous exaspérer avec un optimisme déplacé et des situations déjà vues mille fois. Si on note une amélioration des effets visuels, on ne peut pas dire que la caméra du show se renouvèle en nous servant la même soupe indigeste que les dialogues finissent d’enterrer.
Seule la perspective d’une Red Girl promet d’envoyer du lourd, Melissa Benoist n’étant jamais aussi crédible que lorsqu’elle s’éclate à jouer les méchants (cf notre critique du dernier crossover du Arrowverse). Alors c’est impatient qu’on attend l’arrivée de Batwoman, mais d’ici décembre, ça fait long…