Spider-Man est de retour ou presque à la maison Marvel (Homecoming) – ce qui ravit Kevin Feige – et il fallait bien ça pour rattraper les erreurs du diptyque The Amazing, du moins en ce qui concerne Peter Parker.
Marvel fait son film d’ado… Jon Watts ne l’a pas caché lors de la promo, il se montre plus intéressé par l’adolescence que par les super-héros. Un aspect qui se ressent dans cette troisième adaptation de l’homme-araignée tant Peter Parker brille davantage que son alter-ego, notamment par le ton comique prédominant du métrage. Moins superficielles, plus honnêtes, les séquences sans costume permettent de développer réellement ce héros en herbe, de lui faire gagner en profondeur. L’air de gamin candide de Tom Holland nous offre la meilleure version du personnage.
… et sa grosse pub au passage. Spider-Man par contre a bien du mal à exister. La faute à une mise en scène peu inspirée lorsqu’il s’agit d’action, des effets-spéciaux à la qualité très aléatoire et surtout à l’univers Marvel lui-même. Comme s’il fallait sans cesse rappeler la reprise en main du studio, déjà bien appuyée par la présence d’Iron Man, le film passe son temps à glisser des références à la maison-mère. Spidey n’est plus seul, mais il n’est peut-être plus libre.